Journée mondiale de lutte contre l'AVC : portrait d'Anaïs, 9 mois après son accident
Léon peut maintenant faire du vélo, comme les garçons de son âge.
La journée mondiale de lutte contre l'AVC, l'accident vasculaire cérébral qui fait très peur. Les séquelles peuvent être dramatiques. Pourtant, si les patients sont pris à temps, on peut s'en remettre comme en témoigne Anaïs. Elle a été victime d'un AVC il y a 9 mois et elle a récupéré la plupart de ses facultés.
La maison a été équipée pour qu'Anaïs puisse descendre les marches. 9 mois après l'AVC, il reste encore en particulier, la main gauche encore paralysée.
J'arrive a la fermer avec beaucoup d'application.
Sa mari veille sur elle. Avant l'accident, quelques signes l'avaient alertée. Elle avait eu un violent mal de tête, l'impression d'avoir très chaud, la jambe qui traîne en marchant.
Je me suis dit que ma jambe ne portait plus, que j'étais en faiblesse. Je n'ai pas cherché plus loin. Entièrement paralysée du côte gauche, elle a surmonté les obstacles.
Les progrès étaient réguliers. Je l'aide.
Son mari la conduit régulièrement à l'hôpital pour son suivi médical. Elle a été emmenée par les pompiers et prise en charge après l'accident dans un service de neurologie. Le traitement a été administré aussitôt.
Quand l'artère est bouchée, on la débouche avec des produits. Un produit dissout les caillots mais seulement si la personne arrive immédiatement à l'hôpital. Il faut arriver dans les premières minutes, premières heures.
En travaillant, Anaïs pourra peut-être récupérer l'usage de sa main. La région du cerveau atteinte commande la motricité. On peut l'améliorer.
Il y a la plasticité neuronale. Quand on travaille les fonctions, on peut améliorer ces fonctions grâce à la rééducation.
Anaïs et Hubert ont retrouve leur vie d'avant avec un nouveau rythme.
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