Cet article date de plus de dix ans.

Journée mondiale de la trisomie 21 : Laura et Maxence, des jeunes bien intégrés

Publié
vidéo : 50min
Ce replay n'est plus disponible.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

C'est la Journée mondiale de la trisomie 21. En France, 65.000 patients en sont atteints. Heureusement, le regard a un peu changé sur ces personnes qui souffrent d'une anomalie génétique. Laura et Maxence ont 20 et 23 ans. Ils sont bien intégrés dans la société, avec des activités qui ressemblent à celles des jeunes de leur âge. Mais les parents alertent sur le manque cruel de structures d'accueil.

A 23 ans, Maxence est en formation. Il souffre de trisomie 21, une anomalie génétique qui provoque un retard mental. Il veut prouver qu'il a sa place dans le monde du travail.

Nous nous obligeons à être discret, ne pas faire de bêtises. On doit toujours être vigilant.

Autour de la table, des cadres d'une banque française. Dans le restaurant d'entreprise, Maxence fait le service deux fois semaine. Sa motivation est exemplaire.

La noix de veau, tu vois.

C'est magnifique.

Toujours souriant, prêt à rendre service, très engagé. Dans notre équipe, il y a une bonne ambiance, il communique sa bonne humeur.

Maxence sera-t-il embauché en fin de stage ? Les clients votent pour.

J'ai trouvé le déjeuner agréable, le service très réussi.

Ça me touche, parce que dans mon entourage, quelqu'un est dans le même cas que Maxence. A 40 ans, il a des problèmes pour trouver du travail.

Le stage de Maxence fait partie d'un dispositif dans ce collège-lycée privé de Paris où l'enseignement est adapté à chacun. Maxence a de grosses difficultés en maths. Au tableau, Laura, son amie d'enfance, est plus en avance pour manier l'algèbre.

Je suis fière de moi. J'adore travailler, même chez moi.

Cette formation sur mesure est très rare en France.

Il n'y a pas de structure réelle après 20 ans. Les apprentissages se mettent en place plus lentement, il faut plus de temps pour eux.

Ici, Laura et Maxence ont trouvé leur place parmi des jeunes sans handicap. En sport, c'est Laura qui mène l'échauffement. Elle fait très attention a son apparence.

Je sais que je peux surveiller mon alimentation et faire du sport en même temps. Et me faire plaisir. Ce qu'on fait, c'est génial.

J'avais envie de faire du tir à l'arc.

La prochaine étape, ce sera de quitter de quitter leurs parents, peut-être à la rentrée prochaine.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.