Job de rêve : un Français pour garder des pandas
Retenu parmi plus d'un million de candidats ! Un Français avait envoyé son CV en Chine pour un job dont il rêvait. Il est désormais en poste et s'occupe des pandas.
Les pandas adorent les pommes, leur petit péche mignon, surtout pour les jeunes comme ceux-là, qui ont à peine deux ans. C'est un Français de 32 ans qui distribue les friandises dans ce centre de reproduction de pandas de Chengdu. Jérôme Pouille, fonctionnaire du ministère de l'Ecologie, a été choisi avec deux autres jeunes comme "pambassadeur", parmi 1,1 million de candidats. Les pandas, c'est sa vie.
C'est une passion depuis l'âge de 2 ans. Ça a commencé par l'ours en peluche, et ça a évolué vers une passion plus scientifioque.
Sa connaissance encyclopédique des pandas lui a valu cet honneur.
Il a créé un site internet sur les pandas. Il a contribue a la connaissance de cet animal dans le monde entier.
Les "pambassadeurs" doivent aussi nettoyer les cages, et faire le tri entre les bambous, nourriture exclusive de ces animaux, et leurs excréments.
C'est important de bien trier les crottes. C'est un des éléments de suivi de la santé de l'animal. On peut déceler d'éventuels problèmes digestifs ou des parasites.
Ce travail en cage est une façon de faire mieux connaissance avec les pensionnaires du centre.
Ce sont des cris, signes d'un léger stress. On est nombreux autour d'elle avec des personnes qu'elle ne connaît pas. Il y a une quinzaine de cris différents. Celui-ci est plutôt un signe d'agacement.
Cette jeune femelle est peut-être enceinte mais difficile à savoir. Le bébé ne fait qu'une centaine de grammes, la future mère ne prend donc pas de poids. Pendant les 48 h où elle était fecondable, elle a été mise en contact avec ce mâle de 9 ans.
Il est très beau, sans être vraiment un play-boy. Il plaît beaucoup et il a eu beaucoup de petits l'an dernier.
Le panda se frotte contre un arbre, puis un autre, puis un 3e. Un manège qui n'a rien d'étonnant.
Il marquait son territoire en secretant une substance visqueuse. Une femelle qui renifle ce marquage, va connaître le sexe de l'animal, son âge et savoir si le mâle est expérimenté ou non.
Tout tourne beaucoup autour des amours dans ce centre. Il s'agit d'assurer la reproduction de cet animal peu fertile, et dont la survie comme espèce n'est pas encore garantie.
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