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Jardin : les 5 sens d'Yvoire

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Article rédigé par franceinfo
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Mais l'eau a l'air plus fraîche.

Elle est froide.

Notre série de l'été, consacrée, cette semaine, aux jardins les plus remarquables. Notre équipe est allée à Yvoire, en Haute-Savoie, à la découverte d'un jardin interactif qui met vos sens en éveil dans un décor de carte postable.

Au Moyen Age, il fallait défendre la frontière entre la Suisse et la Savoie. D'où ce château au bord du lac Léman, qui devint village : Yvoire, un des plus beaux de France. Yvoire a son jardin, où notre histoire prend son sens, ses 5 sens.

Les expériences qu'il y a à faire dans ce jardin sont personnelles. On va être en contact charnel avec les végétaux.

Ici, on vient parfois de loin goûter avec les yeux, et toucher pour s'évader.

Ici, la sauge. Odeur : feuille de cassis. N'hésitez pas, vous pouvez toucher les plantes, vous devez le faire. Ceux qui n'ont pas goûte la sévia, venez. Ce sont des plantes intéressantes pour les diabétiques. On peut l'utiliser dans le cadre de régime alimentaire.

Saveurs et parfums étonnants.

On dirait le chocolat chaud du matin.

Des textures piquantes ou douces et des couleurs éclatantes. Bleu, argenté, il y en a pour tous les goûts.

Je ne pensais pas rester aussi longtemps. Je me suis pris au jeu.

Cette abondance de fleurs, d'odeurs, c'est merveilleux ! Etje ne m'émerveille pas facilement.

A l'orchestration du jardin, Matthieu Constans et son équipe prennent soin de 1300 espèces. Chacune avec leurs spécificités.

La plante bouge.

Effleurez cette sensitive, elle se referme sur elle-même.

L'homme voit le côté émotionnel, sensoriel. Mais la plante a sa stratégie. Soit c'est pour se protéger, soit pour s'autoféconder. Ou pour survivre.

Touche, ça colle.

Ça colle.

Oui.

Ça colle, ça pique, ça râpe, liberté totale dans ce labyrinthe. Les enfants sont en première ligne. 'Hou I.

Il y a 30 ans, ce jardin n'était qu'une friche. Un amas d'herbes folles et d'arbres fruitiers. Aujourd'hui sublimé par ce couple de visiteurs pas comme les autres.

C'était le jardin de mon grand-père. Petits, on devait aider le jardinier a gratter les allées, à ramasser les fruits. Des habitants nous disaient qu'on pouvait faire un parking. C'était un peu dommage.

Et même insensé.

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