Israël : la diplomatie de François Hollande
Il s'exprimait à la Knesset, le parlement israélien, après avoir demandé plus tôt l'arrêt définitif de la colonisation.
Proclamé depuis hier ami d'Israël, François Hollande savait qu'il devait faire des gestes pour être aussi qualifié d'ami des Palestiniens. Premier geste, le dépôt d'une gerbe sur la tombe de Yasser Arafat. Il dit quelques mots en arabe.
Mahmoud Abbas apprécie que François Hollande demande l'arrêt de la colonisation des territoires palestiniens, l'obstacle principal a la conclusion d'un accord de paix que F. Hollande reformule à la Knesset, l'assemblée israélienne, dominée par la droite favorable aux colonies.
L'Etat palestinien devra être construit sur des bases solides. Il devra être viable, c'est pourquoi la colonisation doit cesser car elle compromet la solution des deux Etats.
Les députés arabes applaudissent, Benjamin Netanyahu reste de marbre.
Hier, sa fermeté face à l'Iran avait séduit. Un exercice d'équilibre plutôt réussi pour François Hollande. Une séquence qui tranche avec ses difficultés nationales.
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