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Invités : Michel et Davy Sardou, une histoire de famille

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Article rédigé par franceinfo
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Être un père est parfois difficile, être le "fils de" aussi. Il y a une notion d'héritage artistique. Faire des choix, les assumer, être à la hauteur. L'un est en tournée pour la 47e fois de sa carrière, l'autre est au théâtre aux côtés de Francis Huster. Bonsoir Michel et Davy Sardou. On est heureux de vous rassembler ce soir. On vient de voir ces Français à cannes. Avez-vous regardez la conférence de presse du Président.

Michel Sardou : Non. Je ne suis pas vraiment dedans.

Laurent Delahousse : Michel Sardou, vous avez dit que vous n'étiez qu'un malentendu entre l'image que vous dégagez d'un type qui fait la tête et ce que vous êtes réellement.

Michel Sardou : Moi je suis libre ! Davy Sardou, si je vous demandais une définition de votre père que diriez-vous de lui ? Davy Sardou : Chanteur populaire, c'est un peu un raccourci. Je dirais un homme intègre. Je trouve qu'il a quelque chose d'unique, C'est assez juste, il ne faut pas essayer de plaire. il s'en fout de savoir si c'est unique ou non.

Laurent Delahousse : il dit de lui que c'est un "malentendu".

Michel Sardou : Le hasard a bien fait les choses. Je ne vais pas me plaindre. J'aime faire ce que j'ai envie, je ne suis pas très curieux.

Laurent Delahousse : même dans votre métier vous avez une distance? J'ai une distance avec mon métier. Je suis un solitaire, avec une équipe réduite. Davy Sardou : Tu travailles souvent avec les mêmes.

L.Delahousse : Davy sardou, avez-vous demandé l'avis de votre père. Davy Sardou : On était a table, j'avais 12, 13 ans. Il a été putôt content. Si j'avais été avocat il l'aurait été aussi.

Michel Sardou : Je voulais qu'il ait une culture générale avec des études. On a fait un pacte : tu fais un diplôme d’abord.

Quand je me suis réveillé ce matin pour aller les nourrir.

Même vigueur, mêmes intonations dans la voix, Davy Sardou est bien le fils de Michel.

Rien dans les écritures n'interdit aux femmes de devenir prêtre, ou à deux hommes de s'aimer. Rien.

Face à Francis Huster, prêtre alcoolique et cynique, il incarne le séminariste idéaliste.

Je suis un pion dans votre jeu.

Asseyez-vous.

Les Sardou, père et fils, avaient composé un duo, il y a 5 ans sur scène. Les Sardou, toute une lignée d'artistes, depuis des générations. Le père de Michel, Fernand, et sa mère, Jackie.

Ma mère était danseuse au Moulin-Rouge.

Mon grand père était mime à Toulon. Il y avait déjà des Sardou à l'affiche il y a 100 ans.

Cette fidélité au music-hall est ce qui a toujours lie Michel à Fernand, mort il y a près de 30 ans.

Je serai là dans ce fauteuil, Son spectateur du premier jour Comme un père débordant d'orgueil Pour celui qui prendra son tour.

Ne m‘appelez plus jamais France.

Ses succès s'égrènent depuis 1967.

Elle court, elle court, La maladie d'amour.

300 chansons, 23 albums et 95 millions de disques plus loin, Michel Sardou, un chanteur toujours populaire.

Laurent Delahousse : Davy, c'est sur scène quand vous avez suivi votre père, que vous avez cette étincelle ? Davy Sardou : Oui complètement, c'est en grandissant dans les coulisses.

LAurent Delahousse : il vous dit qu'il s'angoisse pour vous.

Michel Sardou : Je m'angoisse pas pour lui. C'est un choix qu'on fait. IL faut dix ans pour ce boulot. Il m'a envoyé la photo avec Francis Huster et lui.

Laurent Delahousse :je lisais que parmi vos regrets il y a celui de ne pas avoir assez parlé avec votre père. Avez-vous pris ce temps avec votre fils.

Michel Sardou : Oui, on a joue ensemble, on s'est parlé du métier.

Michel Sardou : L'extrait où je chante avec mon père est très exceptionnel. Déjà le métier changeait. Il est parti au moment où j'avais besoin de lui parler. Donc je parle avec lui, mais sans lui.

Laurent Delahousse : Êtes-vous fier de votre fils.

Michel Sardou : Je prépare l'Olympia. Ce qui m'a plu, c'est les critiques : "Deux grands acteurs s'affrontent".

Laurent Delahousse : Que ressentez-vous sur scène ? il y a une forme de tradition familiale, et puis vous, bien sûr. Davy Sardou : C'est un plaisir immense, unique. d'autant pus de jouer dans un duel avec Francis Huster. C'est la première fois que je joue un face à face.

Laurent Delahousse : Michel Sardou, vous prolongez votre tournée. C'est toujours le même plaisir cette rencontre avec le public ? Et votre femme doit le supporter encore.

Michel Sardou : Oui, c'est toujours le même plaisir, mais j'ai peur. Je remets les chansons que j'ai pas pu mettre dans la première tournée. J'ai l'inquiétude sur le fait que le public vienne et m'aime encore. J'espère que les gens m'attendent.

Sports, avec le PSG qui voit David Beckham prendre sa retraite, et qui est en passe de perdre son entraîneur Carlo Ancelotti. De leur côté, Lyon, Saint-Etienne et Lille.

Onze mètres, c'est la distance qui sépare le point de pénalty du but. Marquer c'est bien, mais il n'y pas de quoi non plus grimper au rideau. Après un tel coup franc, il y a de quoi rouler des mécaniques. Nice et Lyon font match nul, un partout. Les Lyonnais confortent leur 3e place, Clément Grenier, 22 ans, confirme son statut de future tête d'affiche. sur les pelouses du monde entier, il y a un pincement au coeur.

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