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Invités : Davy Sardou et Alexandre Brasseur au théâtre dans "Georges et Georges"

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Article rédigé par franceinfo
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Les Canaris ont raté un pénalty et bon nombre d'occasions. Il en faudra plus pour rassurer les supporters monégasques.

Ils ont tous les deux reçu la passion du théâtre en héritage. Enfants, ils suivaient leurs pères respectifs dans les coulisses, mais aujourd'hui ils sont à leur tour sur le devant de la scène. Les invités des Cinq Dernières Minutes sont Davy Sardou et Alexandre Brasseur. Merci à vous d'être ici pour nous parler de "Georges et Georges". C'est une comédie conjugale écrite par Eric-Emmanuel Schmitt et mise en scène par Steve Suissa, au théâtre Rive Gauche. La pièce commence par un clin d'oeil, tout se passe dans l'appartement du fameux Georges mais pas n'importe quel Georges.

Davy Sardou : Il est victime d'une inversion. C'est une drôle de maladie, le corps exprime le contraire de ses émotions. Il rit quand il pleure et vice versa.

Elise Lucet : Sa femme, qui a l'impression que son mari ne l'aime plus comme avant, fait appel au docteur Galopin et à son drôle de fauteuil électro-magnétique. Mais rien ne va se passer comme prévu.

Alexandre Brasseur : Lui rêvait d'une femme plus piquante. Et là ça part en vrilles! C'est une comédie burlesque et poétique.

Davy Sardou : Il y a tous des codes de feydeau. Tous ces choses appartiennent au public. On n'a fait que les actualiser. L'auteur a son style, avec les codes.

Alexandre Brasseur : C'est une pièce qui respecte la parité. Il y a 3 filles et 3 garçons.

Elise Lucet : C'est le genre de texte où tout est millimétré pour que la mécanique du rire fonctionne à merveille.

Davy Sardou : Une porte ouverte une seconde trop ou trop tad ne fait pas rire. Il faut l'ouvrir juste au bon moment.

Alexandre Brasseur : C'est jouissif. C'est très agréable. Les répétitions de ce genre de spectacle c'est ardu. Des qu'on a le rythme, on prend son pied à jouer tous ensemble.

Elise Lucet : Vous avez tous les deux un carrière bien remplie. C'est la première fois que vous vous retrouvez ensemble sur scène.

Davy Sardou : On se connaisait, mais on n'avait jamais travaillé ensemble. C'est la bonne idée que de nous avoir mis en couple.

Elise Lucet : Cette passion de la scène vous vient de vos pères. Eux aussi vont jouer pour cette rentrée théâtrale.

Davy Sardou : On chope le public. Et encore, on remonte pas aux grand-parents.

Mes hommages madame.

Merci d'avoir répondu à mon appel docteur.

Une question, madame, une seule: Pourquoi, moi.

Ne me dites pas que vous avez osé.

Pardon.

Faire irruption chez moi auprès de ma femme et mes enfants! Quelle indécence! Docteur, j'ai un secret à vous confier. Je suis victime d'une inversion. Mon corps exprime le contraire des émotions que je ressens. Quand je devrais pleurer, je ris.

Hercule, pour vous servir. Vous désirez.

Je viens chercher la fin.

La fin.

Vous êtes venu vous suicider chez moi.

Je viens chercher la fin de votre pièce.

Davy Sardou : C'est la première fois que je vois ces images. C'est très Le théâtre est fait pour être vu en direct. On doit faire ces iomages pour donner au public de venir.

Elise Lucet : Vous avez réussi à gommer le côté "fils de.", ce n'était pas si évident au départ, j'imagine.

Davy Sardou : C'est le travail. On est respectés parce qu'on fait preuve d'humilité. C'est 10 ou 15 ans de boulot pour avoir son nom sur l'affiche. Pour Alex, cela doit être plus difficile, son père est comédien.

Elise Lucet : Ils vont venir vous.

Alexandre Brasseur : Claude, cela va être compliqué. Car il démarre le 5 au théâtre Montparnasse. Je vais pouvoir aller le voir mais lui ce n'est pas sûr. On va aller au moins jusqu'en janvier.

Elise Lucet : "Georges et Georges", une pièce d'Eric-Emmanuel Schmitt, mise en scène par Steve Suissa, au théâtre Rive Gauche. Avec Davy Sardou, Alexandre Brasseu Christelle Reboul, Zoé Nonn, Véronique Boulanger et Thierry Lopez.

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