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Invitée : Nana Mouskouri, "Itinéraire intime"

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Article rédigé par franceinfo
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Plus de 300 millions d'albums vendus à travers le monde, des chansons enregistrées parfois dans 12 langues différentes. Une carrière exceptionnelle ponctuée de rencontres et de passions. Des souvenirs qu'elle nous raconte aujourd'hui dans son autobiographie, publiée sous la forme d'un abécédaire. Voici maintenant l'invitée des Cinq Dernières minutes : Et cette invitée, c'est Nana Mouskouri. Bonjour, avant de parler de votre dernier livre "ltineraire intime", on va d'abord écouter votre voix, cette voix exceptionnelle, qui a fait le tour de la planète. quand tu chantes, ça va! Extrait musical Sophie Le Saint : Que ressentez-vous quand vous revoyez ces images.

Nana Mouskouri : ca fait 30 ans que je chante cette chanson. J'ai eu beaucoup de chance d'être encore ici. J'ai passé 50 ans sur scène. Beaucoup de compositeurs m'ont écrit des chansons. On est seule a travailler, mais on est dirigée par tous ses auteurs. On a pu traverser les années, et les chansons existent toujours.

Sophie Le Saint : Cet "ltinéraire intime", c'est un livre que vous dédiez à Jean-Claude Brialy. C'est quelqu'un qui a beaucoup compte pour vous ? Il était un peu votre grand frère, votre confident.

Nana Mouskouri : C'était un grand frère. C'est comme si j'étais aussi sa maman Il était tellement généreux, intelligent et humain. Il avait une grande humilité. Il m'a acceptée comme j'étais. Il me donnait de l'aide pour rester sur le bon chemin. Il adorait la scène et son contenu. C'est là où on vit tous et qu'on reçoit l'amour du public. On échange des sentiments sur scène. Et aussi Maria Callas, qui a su trouver les mots pour vous réconforter.

Nana Mouskouri : Maria Callas était un exemple pour moi. C'était uen femme qui est devenue très belle. Je l'ai suivie dans la musique. J'ai essaye d'être juste et respectueuse.

Sophie Le Saint : Des amitiés fortes et aussi un regret : ne pas avoir rencontré Elvis Presley. Et pourtant, ça a failli se faire ? Racontez-nous.

Nana Mouskouri : Ça a failli se faire. J'étais invitée à Las Vegas pour voir sa première. J'ai chante du jazz au début mais c'est le rocks qui m'a fait devenir populaire. Mon rêve était de le rencontrer.

Sophie Le Saint : On apprend plein de choses sur vous. J'aime bien le passage dans lequel Vous écrivez : "Ces lunettes font partie intégrante de ma personnalité" Elles sont un peu comme une protection, non.

Nana Mouskouri : J'ai commencé à chanter quand la chanson était très simple. Petit a petit, c'est devenu commercial et des gens du métier m'ont dit d'être d'une certaine manière. Le plus important était de pouvoir chanter juste.

Sophie Le Saint: Il y a des confidences vraiment intimes, quand vous dites que cela n'a pas été facile de partir en tournée, de laisser vos enfants ? C'est complique d'être à la fois la star mondiale que vous étiez et la maman de 2 enfants.

Nana Mouskouri : L'important, ce ne sont pas les millions de disques. J'ai eu 2.000 chanson dans mon répertoire.

Nana Mouskouri : Quand vous faites tout ce répertoire, c'est le public qui compte.

Nana Mouskouri : C'est le problème de toutes les femmes qui travaillent. C'était difficile mais j'ai eu la chance d'avoir une femme extraordinaire a la maison. Mes enfants n'ont pas eu la chance d'être avec leur maman. J'étais là le plus souvent possible. Mes enfants comptent.

Sophie Le Saint : Merci Nana Mouskouri. Vous serez sur la scène du Châtelet à Paris.

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