Invitée : Isabelle Mergault au théâtre dans "Ouh ouh"

S'il veut remporter le titre, il devra aller beaucoup plus vite demain.

C'est une comédienne qui fait instantanément rire avec ses mots qui se bousculent et son cheveu sur la langue. Mais elle a prouvé depuis quelques années qu'elle était plus que cela en remplissant les théâtres et en réalisant deux films qui ont eu un succès immédiat. Elle remonte sur les planches pour une pièce drôlatique où elle converse avec un fantôme. Voici maintenant l'invitée des Cinq Dernières Minutes. Et cette invitée, c'est Isabelle Mergault. Bonjour et merci d'être avec nous pour "Ouh ouh", la pièce dé Daive Cohen que vous jouez au Théâtre dés variétés avec Jean-Luc Porraz, Julien Cafaro et Jean-Louis Barcelona, la mise en scène est signée Patrice Leconte. "Ouh ouh", c'est le bruit d'un fantôme, mais qui est ce fantôme et que vient-il faire dans votre vie.

Isabelle Mergault : C'était mon mari qui meurt dans les 10 premières minutes de la pièce Il va revenir en fantôme pour régler quelque chose.

Elise Lucet : On reparle de la pièce dans un instant, et on regarde tout de suite un extrait. Il s'agit du moment où vous voyez pour la première fois le fantôme de votre mari. Je suis seule ce soir.

Mon chagrin fait peine à voir.

Mais ne crie pas, c'est moi.

Mais c'est parce que c'est toi que je crie.

Au secours ! A moi ! A l'aide.

Je me doutais que ça n'allait pas être évident.

Je suis sous le choc, j'ai des hallucinations, ça va passer. Voilà, c'est passé. Aaaaaah ! C'est la douleur, la douleur d'avoir perdu mon mari. Bon, faut bien reconnaître que je ne suis pas vraiment dans la douleur. Il faut que j'appelle Giorgio, il est où mon téléphone.

C'est moi, ton mari.

Mais je viens de l'enterrer mon mari, avec un tas de terre comme ça au-dessus de lui.

Elise Lucet: Pour se faire pardonner, il va vous raconter tout ce qu'il a pu vous faire endurer, parce que lui-même ne sait pas ce qui lui est reproché, alors il déballe tout.

Isabelle Mergault : C'est la première fois que je vois ça, ça rend bien. Il n'a pas voté pour moi à l'Eurovision. Je chante très mal mais j'adore ça donc je chante. J'apprends qu'il m'a trompé. C'est un biais pour apprendre ses crasses.

Elise Lucet : Le problème, c'est que vous êtes la seule à l'entendre et les autres vous prennent pour une folle.

Isabelle Mergault : Ils ne l'entendent pas non plus. Au début de la pièce, j'ai demandé à mon frère de me supprimer si je devenais légume. Et comme ils me voient parler à personne, ils pensent à me supprimer. Mon frère veut me supprimer care personne ne croit que je peux parler à mon défunt mari.

Elise Lucet : C'est bourré de quiproquo, le public rit énormément ? contents et en plus, c'est une histoire d'amour. Le public s'amuse. Ma place est sur scène.

Elise Lucet : C'est Daive Cohen qui signe la pièce et vous adorez son écriture, c'est la deuxième fois que vous travaillez avec lui.

Isabelle Mergault: On s'entend bient et sa façon de travailler me convient. On travaille par mail, sans se voir, c'est super. Il a écrit "Fiston", ça marche bien.

Elise Lucet : Vos deux films, "Je vous trouve très beau" et "Enfin Veuve", ont eu beaucoup de succès, vous devez en faire un troisième, je crois.

Isabelle Mergault : Bientôt mon 3e film mais j'attendais un bon sujet. Là, j'ai le sujet et je suis contente.