Invitée : Bérangère Krief, "One-woman show"
Il y a deux ans, elle se lançait dans un premier one-woman-show et le succès a été si rapide qu'elle n'a jamais quitté la scène. 150.000 personnes ont déjà ri en écoutant ses vacheries sur les garçons et ce n'est pas fini! Elle poursuit son ascension avec des dates au Bataclan, a Bobino, au Point-Virgule et à l'Olympia. Voici l'invitée des Cinq Dernières Minutes, Bérangere Krief. Bonjour et merci d'être avec nous pour "One-woman show". Votre spectacle cartonne depuis des mois. Vous démarrez ce soir au Point-Virgule.
Bérengère Krief : J'ai un peu le trac, mais ça va le faire.
Elise Lucet : On vous a reçue il y a 2 ans. Que s'est-il passé depuis ? Je suis plus sereine avec l'expérience.
Elise Lucet : C'est un succès étonnant. Comment vous l'expliquez.
Bérengère Krief : Chaque soir je em demande s'il y aura en core des gens dans la salle. C'est beaucoup de travail dans l'écriture et le spectacle.
Elise Lucet : Votre cible favorite, c'est la gente masculine. Et pourtant au fil du temps, les garçons sont venus, eux aussi, voir votre spectacle. Ils sont maso ou quoi.
Bérengère Krief : Je suis très contente de la mixité dans le public. Je n'ai pas envie de jouer que pour les filles. Le monde féminin n'est pas réservé aux femmes. Dans l'écriture, j'ai ouvert à des sujets pour des garçons. On va tout de suite regarder un extrait de votre spectacle.
Je me demande toujours si le mec dans sa tête avant se dit: ça peut marcher. Du genre, il t'aborde tranquille et te dit : on fait un tour de bagnole? Il croit que je vais répondre quoi? Non mais attends, c'est mon rêve! Faire une balade en Opel Corsa la nuit avec 5 mecs que je ne connais pas, c'est génial, on y va ? Non, excuse-moi Francis Heaulme. On est en 2014, j'ai vu "Faites entrer l'accusé". Je suis désolée je ne peux pas monter dans ton véhicule. Bonne soirée.
Elise Lucet : Le spectacle est en constante réécriture en fait. Vous vous êtes aperçue que les filles n'étaient pas de blanches colombes.
Bérengère Krief : J'ai beaucoup d'autodérision sur les femmes. Les filles expriment leurs sentiments, les garçons agissent.
Elise Lucet : Vous avez commencé dans une petite salle. Ce soir, vous vous lancez sur la scène du Grand Point-Virgule avant le Bataclan en avril et l'Olympia en juin. Et vous partez en tournée aussi. C'est stressant ou c'est une belle récompense.
Bérengère Krief : C'est un peu les deux, avec le temps on destresse J'ai beaucoup de plaisir d'être sur scène et de rencontrer le public dans les villes de France.
Elise Lucet : en tournée on voit beaucoup de gens Votre spectacle vient de là.
Bérengere Krief : Les gens se sentent touchés à la fin du spectacle. Il y a une énergie qui se crée avec tout le monde.
Elise Lucet : Bérangère Krief, merci. Le Point-Virgule, c'est donc a partir de ce soir. Le Bataclan en avril. L'OLympia en juin. Puis la tournée. Comme chaque mercredi, nous avons une pensée pour Serge Lazarevic.
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