Invitée : Angélique Kidjo : "Eve", 12e album
"Time Magazine" l'a présentée comme la première diva africaine, mais c'est surtout une citoyenne du monde qui a la musique au coeur. Ses influences viennent du monde entier, de ses voyages, de ses rencontres, avec en ligne de force sa voix incroyable. Elle vient nous présenter son dernier album qui est un hommage aux femmes. Voici l'invitée des Cinq Dernières Minutes. Cette invitée, c'est Angélique Kidjo, bonjour et merci d'être avec nous pour votre 12e album qui s'intitule "Eve". Vous serez aussi le 25 avril au Printemps de Bourges. "Eve", c'est un hommage à la première femme de la création, mais pas seulement.
Angélique Kidjo : L'histoire de la première femme a été raconté par les hommes. Maman s'appelle Eve aussi.
Elise Lucet : Votre mère vous a donné le goût de la musique et du spectacle. Elle dirigeait une troupe de théâtre. L'album met en avant les femmes africaines, parce qu'elles sont incroyables et qu'on en parle très peu.
Angélique Kidjo : Ells sont belles, courageuses et humaines. On ne le voit pas souvent dans les médias, sauf dans les conflits. C'est naturel de tomber, d'avoir des échecs, La façon dont on se relève est importante.
Elise Lucet : Vous êtes leur ambassadrice.
Angélique Kidjo : A Dakar, vient une grande femme très belle, Elle me prend dans ses bras et me remercie de bien représenter les femmes. Je ne m'attendais pas à ça.
Elise Lucet : Vous êtes accompagnée de choeurs féminins issus de plusieurs villages du Bénin, votre pays d'origine, et du Kenya.
Angélique Kidjo : Je parle toujours J'avais envie de monter leur âme à travers leurs voix. Ce sont de grands voyages émotionnels. Des qu'elles commencent à chanter, j'en reste muette.
Elise Lucet : Vous en avez sélectionné certaines. Vous les avez fait participer à cet album. c'était magique.
Angélique Kidjo : J'ai préféré les avoir dans leur environnement.
Elise Lucet: Dans cet album, il y a l'Afrique mais comme toujours avec beaucoup d'autres influences, le jazz, la soul et même l'orchestre philarmonique du Luxembourg ? La musique a besoin de défis. C'est un langage universelle.
Elise Lucet : Vous êtes très active et très engagée pour soutenir les femmes et les jeunes filles africaines ? Vous avez créé une fondation pour qu'elles puissent faire des études secondaires.
Angélique Kidjo : le secondaire, c'est très important pour l'économie d'un pays. Investir dans la scolarité des filles est le meilleur investissement en Afrique. Beaucoup de choses découlent d'une femme qui a été à l'école. On a besoin de leaders africaines.
Elise Lucet : Angélique Kidjo vous allez nous interpréter un extrait de "Bomba", avec Thierry Vaton au piano, Charles Obin Yapi aux percussions, Rody Cereyon à la basse, Et vos deux choristes: Véronique Albice et Florence Naprix.
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