Invité : Samuel Le Bihan, "Mensonges d'Etats"
La suite demain.
Il aurait pu se contenter de jouer les beaux gosses et les mauvais garçons au cinéma, tant les rôles se sont enchaînés à un moment de sa carrière. Mais ce comédien aime aussi le plaisir des choses bien faites et l'odeur des planches. Après le succès d'Hollywood, il s'intéresse à un moment-clé du Débarquement de 1944. Voici l'invite des Cinq Dernières Minutes. Cet invité, c'est Samuel Le Bihan. Bonjour, merci d'être avec nous pour "Mensonges d'Etats". C'est au théâtre de la Madeleine. On vous retrouve sur scène notamment avec Marie-Josée Croze et Michaël Cohen. Le sous-titre, c'est "Opération Fortitude, Londres 1944". Pour ceux qui ne connaissent pas ce moment de notre Histoire, racontez-nous. .
Samuel Le Bihan : la Wermacht, c'est 11 millions de soldats. les armées alliées, Le débarquement était un événement très fragile. Il a fallu que les Alglais et Américains soient stratèges. On utilisé le bluff, les stratagèmes pour duper les Allemands.
Elise Lucet : C'est un gigantesque coup de bluff, une intoxication à grande échelle.
Samuel Le Bihan : Ils on créé de toutes pièces une armées. Ils ont construit des chars, des canons. Ils ont mis en place des transmisssions radios. Ils voulaient faire croire à l'armée qu'il y vait des manoeuvres. Ils déplaçaient les tanks tous les soirs. C'est un travail d'équipe. Il y a le sacrifice des hommes et le génie des stratège. Ça me bouleverse d'y penser. Aujourd'hui, avec Internet, l'information et la désinformation ont lieu. C'est une rame redoutable, on voit qu'avec le passe tout s'est joue sur la desinfrmation.
Colonel Jeremy-Henri Bannerman, commander de la London control inception. que puis-je pour votre service.
Arrêtez vos simagres d'Anglais expliquez-moi pourquoi on vient de m'annoncer que je ne participerais pas au Débarquement.
Parce que nous avons besoin de vous pour quelque chose d'infiniment plus grand que le Débarquement.
Quelque chose de plus grand.
Elise Lucet : On vit leurs doutes leurs angoisses, leurs espoirs. Vous, vous êtes le colonel anglais Bannerman. C'est un des artisans de la libération de l'Europe et on le connaît peu.
Samuel Le Bihan : Ce sont des hommes de l'ombre. Ils ont travaillé hors de la gloire, et des médailles. Les divisions Panzer étaient basées dans le Nord. Il ne fallait pas qu'elles descendent vers la Normandie.
Elise Lucet : Ce n'est pas la première fois que vous vous passionnez pour un texte historique. C'est important pour vous.
Samuel Le Bihan : Avec l'âge on s'interroge plus sur le passé. La 2e guerre mondiale me fascine. C'était suite à un moment de crise aussL On est aussi en train de connaître la crise économique. Je suis extrêmement ému par ce Débarquement. Cette époque peut nous permettre de ne pas refaire les mêmes erreurs si on comprend ce qui s'est passé. On leur doit du respect.
Elise Lucet : Merci Samuel Le Bihan. "Mensonges d'Etats", une pièce de Xavier Daugreilh, mise en scène par Nicolas Briançon avec Marie-Josée Croze, Michaël Cohen et 5 autres comédiens.
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