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Invité : Nicolas Peyrac, "So far away, un certain 21 mars"

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Article rédigé par franceinfo
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Il a décidé de revisiter ses plus grands succès en faisant appel à des chanteurs de la jeune génération comme Bénabar ou Anaïs, mais aussi des pointures comme Serge Lama. Il publie également un joli livre, une balade à travers les rencontres, les amitiés, les moments forts qui ont jalonné sa vie. L'invité des 5 Dernières Minutes est Nicolas Peyrac. Double actualité avec CD de duos, et un livre "So far away, un certain 21 Mars". Une date a jamais gravée dans votre esprit. Que s'est-il passé.

Un livre "So far away.

Nicolas Peyrac : Mon frère a débarque dans le bureau en me disant que j'avais une maladie. Cette leucémie ne donne aucun signe et n'a aucun traitement. C'est une nouvelle qui m'a assomé et qui m'a mis face a ma mortalité. Ça a été une bonne chose, un déclencheur pour écrire encore plus. Il y a la solution de baisser les bras. J'ai pense a ceux qui souffrent plus, aux enfants malades. Moi, j'ai eu la chance de faire plein de trucs. On va temporiser, réfléchir et avancer.

Sophie Le Saint : Ce livre est un peu un carnet de route dans lequel vous évoquez les rencontres qui ont marque votre vie. Vous avez failli devenir médecin comme votre père et votre frère.

Nicolas Peyrac : J'ai failli et en 6e année, j'ai arrêté. Ça n'aurait pas été une bonne chose pour la médecine.

Sophie Le Saint : Vous écriviez vos chansons en poursuivant vos études de médecine à la Pitié-Salpêtrière à Paris. Vous passez des auditions au "Jeu de la chance", télé-crochet de l'époque.

Nicolas Peyrac : Ça s'est enchaîné carj'avais la passion de l'écriture. Je voulais pas me montrer mais j'ai eu de la chance, avec des auditions dans les maisons de disques. Je n'ai rien laché jusqu'au jour où j'ai rencontré le frère de Michel Legrand. Ma mère était du genr a voir son fils dans une université américaine. Elle avait envie que je sois médecin. L'écriture était pour elle un divertissement. Mais contre les passions, on ne lutte pas.

Sophie Le Saint : S. Lama est très présent; Que vous a-t-il transmis.

Nicolas Peyrac : Il m'a transmis le goput de la scène, d'être présent avant et après le concert. Il m'a transmis l'humanité avec les gens qui viennent vous voir. Les gens paient et la moindre des choses c'est de les recevoir après.

Sophie Le Saint : C'est un livre où vous évoquez sans tabou la maladie. Vous racontez aussi l'arrivée de votre petite Sarah, que vous êtes allés chercher en Chine. a a bouleverse votre vie.

Nicolas Peyrac : Ça a été le choc car Amanda ma première fille, ce n'était pas pareil. En partant en Chine, on a vu une photo sur Internet avant de partir. Ça a été un apprivoisement. Ce que je fais aujourd'hui, je le fais par rapport aux gens que j'aime. J'ai eu la chance d'avoir sa présence et ça m'a rendu heureux.

Sophie Le Saint : Votre album de duos s'intitule "Et nous voilà", en référence à l'une de vos chansons.

Nicolas Peyrac : C'est un cadeau qu'ils m'ont fait.

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