Invité : Michel Aumont, "Mon beau-père est une princesse"
Avec toujours un sourire en coin, mais souvent des rôles de bougons. Aujourd'hui, il revient en scène et s'offre une récréation en jouant pour la 1re fois dans une pièce de boulevard. Voici l'invite des Cinq Dernières Minutes. Et cet invité est Michel Aumont. Bonjour et merci de nous présenter "Mon beau-père est une princesse". Une pièce écrite et mise en scène par Didier Bénureau. On vous retrouve sur scène avec Claire Nadeau et Gaëlle Lebert. C'est au Théâtre du Palais-Royal. Le beau-père, c'est vous dans la pièce. Pour qui êtes-vous une princesse.
Michel Aumont : C'est mon gendre qui admire l'homme qui a une belle situation, prétentieux et macho. et je suis admire par mon gendre, car je suis un PDG retraite de l'industrie. Lui est un petit employé, fonctionnaire, qui admire ce bonhomme. EL :C'est un peu plus que de l'admiration, non. Il vous fait des avances. Michel Aumont : Il voudrait être lui en fait, devenir comme son beau-père qui le fascine par sa réussite. Plus que ça, c'est un drôle de coco, il est un peu pervers. Il veut séduire ce vieux monsieur.
Elise Lucet : vous vous êtes plutôt version classique et carrément bougon. Michel Aumont : Au debutje le prends très mal, c'est la première scène. Mon personnage est surpris et gêné par la situation, il est manipule. Petit à petit, il se laisse séduire jusqu'au baiser fatal.
Elise Lucet : Ce qui est intéressant dans la pièce, c'est que petit à petit vous évoluez? Vous êtes passé à côté de votre vie et cet électrochoc vous réveille.
Michel Aumont : Ils sont pas homosexuels au début. Le gendre s'amuse et le pépé lui refuse, ça se fait comme ça petit à petit. Il va finir par se prendre au jeu. Le gendre, ça ne l'intéresse plus. Papi, lui, à son tour se laisse prendre par son gendre.
Elise Lucet: Il y a une scène qui va peut-être devenir culte, c'est celle de la valse.
Eh bien maintenant, essayons avec la musique.
Prenez-moi dans vos bras, ne soyez pas timide. Un, deux, trois.
On a l'air de cons, non.
Pas du tout, serrez-moi dans vos bras ! Mais vous serrez les poings ! Vous n'êtes pas délicat.
Je suis tendu.
Mais il n'y a aucune raison. Pour danser la valse, il faut former un couple.
Michel Aumont : Les gens rient et c'est très drôle.
Elise Lucet : quand on voit votre parcours on est frappé par les rôles que vous avez incarne. C'est votre 1re pièce de boulevard ? Qufest-ce qui vous a incité à faire cette pièce.
Michel Aumont : J'ai commence a me demander si j'allais me lancer dans ce répertoire. Les autres m'ont attiré, Bénureau particulièrement. Il avait pensé a moi en écrivant le personnage. Il m'a convaincu, on a fait une lecture devant des amis qui se sont tordus de rire. Le directeur du théâtre m'a dit que c'était bien, j'y avais deja joué 2 fois, ça faisait 3.
EL : Quand on lit des papiers sur vous, on vous décrit comme discret, vous aviez commence a écrire votre biographie et vous avez arrête.
Michel Aumont : Ah vous savez ça ? Oui, on est arrivé. La journaliste qui m'interviewait avait fait un schéma, mais j'ai laissé tomber. Je m'en fous, je ne participe pas à cette mode qui veut que tout le monde veut se confier. Je ne trouve pas ça très intéressant.
Elise Lucet : vous préférez rester dans cette discrétion. Nous on est ravi de vous voir dans cetet pièce en tout cas. "Mon beau-père est une princesse", une pièce écrite et mise en scène par Didier Bénureau, avec Claire Nadeau et Gaëlle Lebert. Au Théâtre du Palais-Royal. C'est la fin de cette édition. Merci de l'avoir suivie.
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