Invité : Guillaume Gallienne : "Salut les copains", l'émission mythique au théâtre

Une tournée qui ravive beaucoup d'émotions. Celle de "Salut les copains", cette fameuse émission de radio qui faisait la part belle à tous les chanteurs de l'époque des yé-yé. Le spectacle a déjà eu un immense succès en région. Il débarque à Paris, aux Folies Bergère, avec de jeunes artistes qui font revivre la légende.

Cet invité, c'est Guillaume Gallienne.

Ces artistes ont à peine 20 ans.

Souvenirs, souvenirs.

Les années 60 sont des souvenirs de leurs parents et grands-parents.

Tout était encore à faire à cette époque-là. Il y avait un vent de révolte, on doit beaucoup à cette génération. Salut les copains.

Une émission de radio de 1959, devenue mythique. Un rendez-vous pour les jeunes auditeurs avec leurs idoles.

Parfois, je m'ennuie.

Ce soir, je serai la plus belle.

Pour mieux devancer toutes celles que tu as connues Aimer.

C‘est le coeur with the rock song What i say.

C'est un virage culturel, une rencontre de pleins de styles. La déferlante anglaise est arrivée après.

2 heures de spectacle et de chansons, une plongée dans l'adolescence des spectateurs.

On entrait à 17H chez nos parents, pas pour faire nos devoirs mais pour écouter "Salut les copains".

Extrait musical.

Souvenirs et émotions.

J'adore, c'est sympathique.

Très sympathique.

Il y a simplement qu'à être heureux Qu'est-ce qui se passe ? Vous ne savez plus le faire. Ce n'est pas compliqué.

La mémoire et les jambes se réveillent.

C'est un comédien protéiforme, talentueux et inattendu, que l'on voit aussi bien à la Comédie Française que dans les films à grand succès. Il a raconté son histoire familiale dans la pièce "Les garçons et Guillaume : à table !". Il en a tiré un film qui est présenté ce soir à Cannes. Voici maintenant l'invité des Cinq Dernières Minutes.

Cet invité, c'est Guillaume Gallienne. Cet invite, c'est Guillaume Gallienne, en direct du Festival. Bonjour et merci d'être avec nous pour nous parler de ce film qui sera présente ce soir a la Quinzaine des réalisateurs. Nous les retrouvons du Festival de Cannes. C'est la première fois que vous passez a la réalisation.

Guillaume Gallienne : Oui, c'est la 1e fois. Au départ, je voulais faire cette histoire en film. La première personne qui m'a donne la carte blanche est un produceur de théâtre. Je l'ai fait donc au théâtre mais cela a été toujours un film dans ma tête. Je suis encore plus heureux d'aboutir à ça. Je suis très touché d'être sélectionné à la "Quinzaine". C'est très encourageant.

Elise Lucet : C'est votre spectacle "Les garçons et Guillaume : à table !" que vous portez à l'écran. Est-il plus facile ou plus difficile de réaliser un film qui parle de soi.

Guillaume Gallienne : Je ne me suis pas trop posé la question. C'est déjà une histoire en elle-même et pas forcément la mienne. Elise Lucet : Pour ceux qui n'ont pas pas vu le spectacle, votre maman vous a traité pendant 15 ans comme la fille qu'elle n'a jamais eue. J'ai cru qu'elle disait les garçons et Guillaume. J'ai plonge pour comprendre qu'elle voulait une fille. Je ne suis pas si sûr, mais un malentendu se fait deux ! J'ai bien joué le malentendu.

Elise Lucet : On va tout de suite regarder un extrait du film, au moment où votre père vous prend pour votre mère. On parle de quelque chose qu'il faut noter dans l'extrait, vous allez nous l'expliquer.

T‘as pris ton médicament.

Ton médicament, t'en n'as pas 36.

Je suis désolé, je ne vois pas de quel médicament tu veux me parler.

Mais ton médicament! Ah, mais c'est toi.

0ui, c'est moi.

Bonne nuit papa.

La tête qu'il a fait quand il a vu que c'était moi et pas ma mère! J'ai vu dans ses yeux qu'il avait compris que j'étais une fille. Maman, ça y‘est, papa, il a compris.

Fous le camp, j'ai aucune envie de dormir avec l'odeur de tes pets.

Bon, bonne nuit.

C'est ça, bonne nuit. La porte! Merci.

Elise Lucet : vous avez trouve une solution surprenante pour incarner votre mère.

Guillaume Gallienne : J'ai décidé de la jouer moi-même. Parce ce que. J'aime beaucoup maman, et elle me fait rire. Cette tendresse que j'ai en l'incarnant, c'était important pour la défendre, j'avais peur de ne pas savoir diriger l'actrice. Car le personnage peut paraître dur. En fait, je sais les raisons de cette dureté. C'était aussi une façon de dire qu'on ne règle pas les problèmes, on les transforme, on les poétise. J'ai rien réglé puisqu'à 41 ans je continue à jouer ! C'était une façon de poétiser la chose. Je suis très ému, je sais pas comment je tiens, je suis très ému ! En pression non. C'est juste : comment faire pour ne pas pleurer. D'émotion, bien sûr. Et puis c'est pas que moi. C'est quand même un travail de deux ans de toute une équipe. Gaumont a fait venir plein d'acteurs du film ce soir, je vais pouvoir les présenter. Ça donne envie d'en faire un second ! La casting sera là aussi.

Elise Lucet : Merci à vous Guillaume. le film, avec notamment Françoise Fabian, Diane Kruger, Yves Jacques et André Marcon sortira en salles en novembre. L'aboutissement, c'est le 20 novembre Fin de cette édition. Merci de l'avoir suivie. Tout de suite, la météo complète avec Philippe Verdier. A 20H, vous avez rendez-vous avec David Pujadas.