Invité : Grand Corps Malade, "Funambule", nouvel album
"La piste des grands fauves", un feuilleton signé Gérard Grizbec, Frédéric Ranc et Sylvain Barral. La suite demain.
Il a fait de sa vie un tapis de mots alors qu'elle aurait pu être un parcours de combat. Il nous a appris le slam en douceur et en force. Il a écrit son histoire avec pudeur et sincérité. A chaque fois, le public est là, touché, conquis. Il revient avec un nouvel album, plein d'émotions magnifiées par la mise en musique d'Ibrahim Maalouf. Voici l'invité des Cinq Dernières Minutes. Cet invité est Grand Corps Malade. On est très heureux de vous retrouver pour ce nouvel album, "Funambule". Vous l'avez réalisé avec Ibrahim Maalouf. Funambule, c'est vous, entre Saint-Denis et le tapis rouge, toujours en équilibre.
Grand Corps Malade : Oui toujours en recherche d'équilibre, avec plein de monde. Si j'aime le jour, c'est grâce à la nuit. Je découvre le monde artistique, et je l'aime. Mais je n'oublie pas le passé.
Elise Lucet: On parlait d'équilibre. Cet album en est un exemple. On retrouve vos mots, le slam. posés dans un écrin signé Ibrahim Maalouf.
Grand Corps Malade : J'ais assisté à une création d'Ibrahim Maalouf. Il avait écrit la musique et j'en suis tombé amoureux. je lui ai proposé de travailler ensemble. Il a réalisé tout l'album et a bossé comme un fou dessus. Il a amené beaucoup sur l'album. C'est une belle rencontre, il y en a d'autres dans cet album avec Francis Cabrel.
Grand Corps Malade : J'étais parrain de rencontres d'auteurs-compositeurs. J'ai écrit ce texte à l'issue de ces rencontres. Il m'a fait l'honneur de chanter mes paoles. On ne voulait pas en rester là, donc avec Ours on a mis le texte en musique. Richard Bohringer est devenu un ami au cours des années.
Grand Corps Malade : Je l'appelle vraiment "tonton". C'est une chance de la côtoyer. Ça faisait longtemps qu'on voulait travailler ensemble et il a apporté sa gouaille.
Elise Lucet : Avec Sandra Nkaké, un titre magnifique sur la rupture. C'est la première fois qu'une de vos chansons entre dans les listes de diffusion des grandes radios.
Grand Corps Malade : On a été servis par les médias, notamment la TV. Mais on a été très peu joués en radio. Graîce a sa voix extraordinaire, on lui a proposé ce morceau. Et aussi avec Laurent Jacqua qui a passé 25 ans en prison et que vous avez rencontré lors d'un concert à la centrale de Poissy.
Grand Corps Malade : Oui, j'ai joué deux fois à la centrale de Poissy. C'est la prison des plus longues peines, très sécurisée. On a été épaulé par "Lolo 25" qui a fait 25 ans de prison. C'est un vrai film qu'on a fait. Avec l'amour et la sortie au final. vous allez nous interpréter "Te manquer". On s'est évité une rupture déchirante et violente Pas besoin de se haïr pour passer a la page suivante Les belles histoires font des souvenirs et on a les nôtres Mais aujourd'hui faut se le dire, on est défait l'un pour l'autre L'amour est parti, on ne fait pas semblant Tout n'est que nostalgie, je t'aime en noir et blanc Plus besoin d'entendre ta voix, je dis pas ça pour provoquer Mais pourtant au fond de moi je veux juste te manquer Now the curtains is down Maintenant le rideau est tombé l've got my knees on the ground J'ai mes genoux au sol l'm begging for your love Sadness is gone Je veux simplement te manquer Just want you to miss me Simplement te manquer Sol won't bleed again Ainsi je ne saignerai plus.
Elise Lucet : Grand Corps Malade, le nouvel album "Funambule", et la tournée à partir de janvier 2014.
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