Invité : Frédéric Diefenthal : "Paris, capitale du crime"
On l'a laissé partir, c'est la femme de Jaurès qui a payé le procès. Il a été réhabilité 10 ans après, et a fini par s'éclipser. Il a quand même été arrêté 2 ou 3 fois. Il a été tue a Ibiza, par des révolutionnaires qui le prenaient pour un franquiste.
Elise Lucet : La veuve rouge, l'histoire d'une femme légère, entrée dans l'Histoire avec Félix Faure. Elle a tue une bonne partie de sa famille et s'en sort, elle aussi ? Le valet de chambre a découvert son mari, la belle-m#ère et elle dans une scène de crime rocambolesque. Le mari a été étouffé, et elle seule survivante, On l'a accusée du crime. lors du procès, on découvre que c'était une intrigante. Félix Faure a succombé à ses charmes. Clémenceau a fait un calembour : il se vit César, il ne fut que Pompée. Il y a eu secret d'état.
Elise Lucet : Pour le XVIe, vous avez choisi le bon docteur Petiot. A son procès, il est accuse de 27 meurtres.
Frédéric Diefenthal : Petiot, triste emblème, il a profite de la guerre et de la déportation. Il avait son cabinet de docteur rue Caumartin. Il proposait a certains d'organiser des évacuations en Argentine. Il avait un autre cabinet officieux, c'était monté dans en endroit obscur. Il s'était monté une entreprise de mort. Il gazait les gens.
Elise Lucet : Merci à vous Frédéric Diefenthal. "Paris, capitale du crime", co-signé avec Paul-Henri Moinet, publié chez Michel Lafon.
Fin de cette édition. Merci de l'avoir suivie. Tout de suite, la météo complète d'Ana' l's Baydemir. A 20H, vous avez rendez-vous avec David Pujadas. Demain, à cette même place, vous retrouverez Sophie Le Saint. Quant à nous, on se retrouve jeudi, même lieu, même heure.
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