Invité : François Damiens, au cinéma dans "Je fais le mort" et "Suzanne"
"Une vie de pompier", un feuilleton signé Loubna Anaki, Antoine Husser, Pierre Aziza, Grégory Orain et Mélanie Laporte. La suite demain.
Humoriste, il est devenu tellement connu chez lui, en Belgique, qu'il a dû renoncer à ses célèbres caméras cachées. Heureusement, parce qu'il est devenu comédien et que d"'OSS 117" à "La Délicatesse", il s'est imposé doucement avec son charme de Ioser magnifique. Ce mois-ci, il est à l'affiche de deux films. Voici maintenant l'invité des Cinq Dernières Minutes. Et cet invité, c'est François Damiens. Bonjour et merci d'être avec nous pour "Je fais le mort" de Jean-Paul Salomé, en salle mercredi, et "Suzanne" de KateIl Quillévéré, qui sort le 18 décembre. "Je fais le mort", vous y incarnez un acteur raté et irrascible qui va devoir accepter un drôle de rôle.
François Damiens : Oui, il faut faire ses heures quand est acteur. En France, il y a le statut d'intermittent qui vous protège. Ça passe aussi par le fait de jouer dans des reconstitutions de crimes. Pôle emploi lui posopose de participer à des reconstitutions judiciaires.
Elise Lucet : Mais le comédien qui joue le mort se mêle de tout, y compris de l'enquête et il n'est pas toujours à côté de la plaque.
François Damiens : Oui, on ne donne pas assez de place, il outrepasse son rôle. Je vois que vous avez vu le film. On va regarder un extrait.
Avec leurs gestes pleins de charme, où sont les femmes.
Qu'est-ce qu'il fait, Madame le juge.
Vous faites quoi.
Je me défends. Instinct de survie.
Vous vous croyez où.
Excusez, j'ai ce bâton qui me tend les bras, je ne peux pas imaginer qu'il ne s'en soit pas servi.
Taisez-vous.
Permettez, votre figurant. Figurant, je suis acteur, OK ? J"'act". Je suis venu pour faire de l'acting, pas une panouille.
Bref, notre comédien ne dit pas que des âneries.
Comédien, pas figurant.
Les reconstitutions sont aussi faites pour ébranler les certitudes.
Monsieur, ce bâton, ça vous dit quelque chose ? Non ? Damien, actez. "Le prévenu réfute cette version contradictoire.
Elise Lucet : Il donne du fil à retordre à la juge d'instruction, incarnée par Géraldine Nakache. Il est un peu Ioser, un peu paumé, vous avez une tendresse particulière pour ce genre de personnage ? On doit s'en servir, je vais plus vers les Iooosers.
François Damiens : On a tous un côté Iooser en nous et il faut vivre avec.
Elise Lucet : Un autre film sort le 18 décembre, "Suzanne". Vous dites que vous avez tout donné a la réalisatrice Katelle Quillévéré, parce qu'elle ne voulait pas vous pousser dans vos retranchements.
François Damiens : Pour moi, c'est une grande réalisatrice. Elle ne dirige pas, elle est peu utilisée. Elle respecte ses acteurs, c'est une belle histoire de vie. Sa vie vaut la peine d'être vécue. C'est la grande classe.
Elise Lucet : Vous avez d'abord enchaîné les petits rôles, et là, on a l'impression que tout s'accélère. Vous avez beaucoup de propositions de rôles ? Le succès est enfin làà?.
François Damiens : Ça me rend heureux, j'ai jamais imaginé faire du Le cinéma était un accident qui me mermet de faire des rencontres. Quand je rencontre des gens extraordianaires.
Elise Lucet: Vous êtes très demandé, mais vous vous êtes tout de même offert une petite récréation, en tout cas, c'est ce que vous pensiez au départ de la dernière Transat Jacques-Vabre avec Tanguy de Lamotte.
François Damiens : Une transat, c'est tout sauf du repos, on croise des bateaux dangereux. Il ne faut pas tomber malade et tomber à l'eau. Et puis faut vivre avec Tanguy de Lamotte.
Elise Lucet : François Damiens, "Je fais le mort" de Jean-Paul Salomé avec Géraldine Nakache. Et "Suzanne" de KateIl Quillévéré, avec Sara Forestier.
C'est la fin de ce journal. Merci de l'avoir suivi. Tout de suite, la météo d'AnaTs Baydemir. A 20H, vous avez rendez-vous avec David Pujadas. A 20H40, ne manquez pas "Un jour, une histoire". Celle de "L'encombrant monsieur Pétain", présenté par Laurent Delahousse. Quant à nous, on se retrouve demain, même lieu, même heure. Sous-titres : E. Ollivier, M. Proust, A. Bauchet, S. Benoits, M. Breard, K. Lempereur, M. Berkani et P. Perna.
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