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Invité : Claude Béata :

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Article rédigé par franceinfo
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Voici l'invite des Cinq Dernières Minutes. Cet invite, c'est Claude Beata, bonjour et merci d'être avec nous pour "Au risque d'aimer", publié chez Odile Jacob et préfacé par Boris Cyrulnik. Le point de départ du livre, c'est que vous vous êtes rendu compte que les humains ne sont pas les seuls capables d'amour.

Claude Béata : C'est mon métier de vétérinaire qui me met en présence de ca. Je l'ai comme introduction. Un animal ne peut rester seul.

Elise Lucet : Il y a même des chiens qui sont désespérés quand leur maître quitte la maison.

Claude Beata : Ils peuvent tout détruire, hurler à la mort. Cela peut provoquer des plaintes pour les voisins.

Elise Lucet : Il y a aussi de l'attachement entre animaux ? On va découvrir la photo d'une lionne qui materne une jeune antilope.

Claude Beata : C'est mon chien ! Il va bien. Cette lionne montre que l'attachement est un attachement universel. Cette lionne nous dit que la folie peut exister chez les animaux. Elle est folle d'amour pour ces bébés qui ne sont pas de son espèce. Elle voulait absolument adopter des bébés, même si ce n'étaient pas les siens?. Elle a protégé ce bébé 16 jours avant qu'un lion ne le prenne. On est dans la psychologie de l'attachement.

Elise Lucet : On va voir la statue d'un chien. Quelle est son histoire.

Claude Beata : C'est le symbole de la loyauté chez les Écossais. Il a accompagné son maître pendant un an et demi. A sa mort, il est resté près de sa tombe. Le chien de Miterrand a accompagné le cercueil. Il allait au restaurant où son mâitre mangeait avant.

Elise Lucet : Avec l'amour, il y a parfois la jalousie. Vous pensez notamment à la guenon de Leo Ferre.

Claude Béata : L'attachement donne un cadre, des limites. Léo qui aimait sa geunon a eu une grande relation avec elle. Elle mordait tout le monde. Elle était jalouse. Il l'a fait abattre.

Elise Lucet : D'autres se lancent au secours d'humains en danger, les chiens, les dauphins, les gorilles.

Claude Beata : Les chiens d'avalanche sont entraînés. La solidarité est naturelle chez les chiens. Un chiena a sauté dans une piscine pour sauver un garçon. Il s'est mis sous lui pour le sauver. La mère a trouvé son enfant sur le dos sur chien.

Elise Lucet : On peut picorer dans votre livre. Ces histoires nous prouvent que les animaux sont proches de nous.

Claude Beata : Ce lien est universel. Toutes les espèces sont touchées par ce lien d'attachement. C'est plus présent ce que l'on croit. Le monde est bien triste mais en fait il y a de l'amour entre les animaux et les humains.

Elise Lucet : Claude Béata, "Au risque d'aimer", préfacé par Boris Cyrulnik, c'est publié chez Odile Jacob. C'est la fin de cette édition. Tout de suite, la météo d'Ana'i's Baydemir.

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