Invité : Bruno Solo : au théâtre dans "La Station Champbaudet"
Ces propositions serviront de base à un futur projet de loi.
"Camera Çafé", "La vérité si je mens", "Jet Set". Depuis, il a prouvé qu'il avait plus que le rire à son arc, avec des rôles plus dramatiques. Il revient pour une pièce de Labiche échevelée. Voici maintenant l'invité des Cinq Dernières Minutes. Cet invité, c'est Bruno Solo. Ça vous va bien sans cheveux.
Bruno Solo : Je suis ravi que ça vous plaise.
Vous venez nous parler de "La Station Champbaudet", où l'on retrouve à l'affiche Claire Nadeau et Lorànt Deutsch. C'est au théâtre Marigny et en direct demain soir sur France 2, dans une mise en scène de Ladislas Chollat. Cette pièce se joue dans le cadre du festival L'humour en capitale, et on y rit énormément.
Bruno Solo : Oui, c'est le principe de Labiche. Il y la science du rythme et du comique. Mais Labiche a en plus un sens du burlesque. Il y a une sorte de folie déglinguée. Il y a toujours un ton un peu tragique. Les personnages sont brinquebalés.
Elise Lucet : Vous vous délectez de ce texte écrit au millimètre.
Bruno Solo : J'avais déjà joué un Feydeau il y a quelques temps; Mais on était moins sur scène, là on est 14, pianiste compris. Il y a un paniste avec nous, des chanteurs. On a dû apprendre a chanter, a jouer une partition. On a crée 3 chansons pour opérer les changements de décors.
Il faut maintenant remonter loin dans le temps de nos arrières-arrières-grands-parents dans le Paris de l'année 1862 pour comprendre l'intrigue et les enjeux. Le premier acte se passait dans l'appartement de Claire Nadeau C'est ici que ce soir pour vous.
Bruno Solo : C'est une chanson créée spécialement.
Elise Lucet : Lorànt Deutsch, Claire Nadeau, vous êtes 14 en tout.
Bruno Solo : On est très nombreux.
Elise Lucet : C'est un challenge de réunir tous ces acteurs.
Bruno Solo : Le défi c'est de proposer un spectacle peu connu de Labiche. On voulait le monter de manière pétillante. Il faut bien exposer une situation très complexe.
Elise Lucet : Vous jouez cette pièce pour 8 représentations seulement, dans le cadre du festival L'humour en capitale. C'est frustrant ou dopant.
Bruno Solo : C'est dopant et frustrant ! On sait qu'une pièce trouve son rythme après 10 représentations. On avait le défi de savoir qu'on la jouait peu qu'on a énormément répété On n'est pas des chanteurs, c'est un peu frustrants. Nous sommes tributaires de l'audience que nous allons faire. La mission du service public c'est de mettre du théâtre à la télé. La réalisation est avec nous depuis le début des répétitions.
Elise Lucet : Vous avez le trac avec la télé en plus.
Bruno Solo : On se doit d'avoir le trac chaque soir ! Le trac nous permet de rester vigilant et concentré.
Elise Lucet : Merci Bruno Solo de nous avoir rendu visite.
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