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Invité : Benoît Poelvoorde

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vidéo : 30min
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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

M. Drucker : En tout cas, vous n'avez pas de problème pour fermer votre veste. Merci beaucoup d'être avec nous sur France 2. Vous vous définissez comme un comique.

C'est quoi, votre recette.

Vous permettez? J'ai un gros nez, j'ai dû flair.

Un flair qui a fait de José un grand sélectionneur de joueurs africains. Un brave type pas heureux chez Iui et qui a fui en Côte d'Ivoire. Un rôle entre comédie et émotion comme Benoît Poelvoorde les aime. Au début, en 1992, il y a une bande de sales gosses qui dynamitent le cinéma avec une parodie de télé-réalité. Dans le rôle du tueur en série suivi par une équipe de télévision, c'est lui.

Quand tu immerges un corps dans l'eau, il gonfle et il a tendance à remonter à la surface.

Bien sûr, il y a l'envie de se moquer de soi et des autres, et cette bouille, une mine d'or que les réalisateurs ne vont pas se lasser d'exploiter pour le plus grand plaisir du box-office.

Je peux vous dire que Johnny Hallyday au Stade de France à côté, c'est un Playmobil dans un évier.

Mais si Benoît Poelvoorde est devenu un farceur, il y a aussi chez lui une profondeur et une noirceur que d'autres vont mettre en lumière. Avec des personnages inquiétants, timides, émotifs, amoureux. Ce n'est pas par hasard s'il a été nommé deux fois aux César, pour une comédie et un drame. Il aime les gens et les animaux, surtout son chien. Avec son air de chien battu, il donne au personnage de ce film toute l'humanité dont il est capable.

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