Invité : André Brugiroux, "L'homme qui voulait voir tous les pays du monde"
A 17 ans, il est parti en Ecosse pour apprendre l'anglais. Depuis, il a parcouru le monde. En stop, en bateau ou en avion, il a souvent voyagé avec très peu en poche mais les rencontres lui ont permis d'aller plus loin qu'un touriste. C'est cette aventure incroyable qu'il raconte dans un livre. Voici maintenant l'invité des 5 Dernières Minutes. Et cet invité, c'est André Brugiroux. Bonjour et merci d'être avec nous pour parler de votre livre, "L'homme qui voulait voir tous les pays du monde", publié chez City. Oon va surtout parler de votre vie. Un parcours passionnant démarrant a 17 ans par un voyage en Ecosse donc, mais qu'est-ce qui s'est passé pour que vous décidiez de continuer le voyage.
André Brugiroux: Au départ, c'était un rîéve d'enfant, inhabituel On ne partait pas faire le tour du monde à l'époque. Il faut vraiment être motivé. Je ne suis pas un voyageur mais un étudiant.
Elise LUcet : vous êtes parti en écosse à 17 ans.
André Brugiroux : Je suis rentré au bout de 18 ans. EL : comment vous avez fait pour pas rentrer durant 18 ans? On ne peut pas prévoir que j'allais rester absent pendant 18 ans.
André Brugiroux : C'était mon rêve, j'ai une insatiable curiosité d'esprit. Je suis ne avant la guerre et j'ai voulu rencontrer les hommes du monde entier. J'ai voulu comprendre si la paix était possible.
Elise Lucet : Et vous partez pour faire la route comme on dit avec 1 dollar par jour 400.000 km en tout, en stop. Racontez-nous des anecdotes, les plus belles d'abord, ce sont les rencontres j'imagine.
André Brugiroux : C'est dur de détailler mais on trouve des gens merveilleux dans le monde entier. Il n'y a qu'une espèce humaine, le voyage dépend du voyageur. Elise Lucet : vous dites q'uil afut aller au fond d'une cuisine pour aller vraiment dans un pays.
André Brugiroux : Oui, la cuisine est la dernière pièce. Il faut y aller.
Elise Lucet : Vous avez fait beaucoup de stop. En Nouvelle-Zélande, c'est le paradis En Australie vous recevez une claque.
André Brugiroux : En Nouvelle Zélande, on propose à tout voyageur à pied de l'emmener. J'ai fait 400 000 km en stop. Mais en Australie, attention, le pouce levé est une insulte. J'ai appris tout ça dans la presse.
Elise Lucet : Vous vous vous êtes aussi retrouvé en prison. Vous avez eu peur parfois, en Afghanistan, en Jordanie ou au Venezuela.
André Brugiroux : La peur, pas besoin de se prendre baïonnette ou pistolet dans le dos. Je ne dors pas l'esprit tranquille dehors, même après 60 ans.
Elise Lucet : Ce que vous dites de ce tour du monde en presque 60 ans, c'est que tout a beaucoup changé. Avant, tout était gratuit, vous avez dormi sur le site du Machu Pichu, aujourd'hui on prend les voyageurs pour des portefeuilles ambulants.
André Brugiroux : A la différence de mes 18 premières années, j'étais l'ami qui arrivait de loin. Les choses ont changé avec le tourisme de masse.
Elise Lucet : pour retrouver ce monde que vous décrivez il faut lire votre livre! "L'homme qui voulait voir tous les pays du monde", publié chez City.
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