Interview du professeur Frydman
Bonsoir professeur Frydman. Vous êtes obstétricien, gynécologue. Combien de couples bénéficient, chaque année, d'une autorisation de ce genre.
Pr René Frydman : En France, il y a 4 centres pour ces DPI, Ça fait 13 ans que nous organisons ces DPI. il y a 700 couples qui peuvent être pris en charge. C'est un chiffre important Il y a une durée d'attente très longue, car ce couple a attendu 2 ans C'est un chiffre insuffisant.
David Pujadas : Jusqubu va-t-on ? Comment fixe-t-on la limite du moment où on dit oui.
René Frydman : C'est encadré et il y a des réunions pluridiscplinaires pour décider s'il y a une maladie grave et incurable qui risque d'être transmise. Il faut qu'un facteur soit reconnu chez l'un des membres ou les deux et que ce soit grave ou incurable. Il y a une appréciation, ce n'est pas une liste, c'est du cas par cas. Nous sommes dans la transparence tout est publie par l'Agence de biomedecine.
David Pujadas : Le cas d'Angelina Jolie a suscité beaucoup de commentaires. Elle est atteinte d'une forme de cancer du sein qui est héréditaire. Dans ce cas, pourquoi le DPI n'est pas autorisé en France.
Pr René Frydman : On utilise le DPI quand ça risque d'atteindre un enfant dans es premières années de vie. Lorsqu'une maladie survient 30 ans plus tard on se demande si on n'aura pas les moyens de la guérir.
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