Interview du père Georges Vandenbeusch
JE découvre tout en mêemtemps que vous J'étais moins éprouvé que d'autres. JE comptais en heures. J'ai toujours su que je m'en sortirais.
David Pujadas : Qu'est ce qui a été le plus difficile.
Je me suis jamais autant ennuyé. Rien à lire, à faire. Je tournais en rond. J'ai eu un bout de papier à un moment pour écrire.
3 choses.
David Pujadas : Est ce que le fait d'être catholique, un homme d'eglise vous a valu un traitement particulier ? Ce n'est pas un prêtre qu'ils sont venus chercher mais un Occidental. Je ne pense pas, nous sommes quasiment sûr qu'ils ne sont pas venus cercher un prêtre. Les occidentaux doivent faire attention là-bas. Sur le moment ils avaient du mal à comprendre. Ils pensaient que j'étais enseignant, docteur, ils ont compris plus tard. Ils m'ont posé la question plusieurs fois.
David Pujadas : Le groupe Boko Hararr indique aujourd'hui "nous avons libéré le père Georges par compassion, parce qu'il avait prodigué des soins à des membres de notre groupe". C'est vrai ? Père Vandenbusch: Je ne suis pas infirmier, ni médecin, non. J'ai vu sur ma paroisse, on a accueilli plein de réfugiés du Nigeria, beaucoup ont été maltraités Ils n'ont pas de compassion ces hommes. ON pourrait souhaiter que leur coeur change mais ils travaillent pour eux.
Pujadas: quelles réflexion suscitent en vous les conflits entre religions qui existent sur place? J'étais désolé, la coexistance a existé et existera. Il y a parfois des chrétiens et des catholiques avec lesquels je m'entends pas. Les musulmans de ma paroisse ont tout de suite prié pour moi.
David Pujadas : Retournerez-vous au Cameroun ? Je ne serai plus curé là où j'étais. Je vais pas mettre la vie d'autres personens en jeu. J'aime cette paroisse, ces gens. J'aurais aimé être sur place trois ans de plus, je l'avais demandé. Je ne vais pas jouer avec ça.
Pujadas: votre plus grand plaisir de recouvrir la liberté? Découvrir ce qui s'est fait pour moi, ça me dépasse. Un grand merci. J'espère que ce sera un espoir pour les otages encore retenus Six Français sont officiellement retenus en otage dans le monde: deux en Afrique de l'Ouest et quatre en Syrie. En voici les portraits. Nous ne les oublions pas.
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