Interview de Roland Jourdain et Jean-Pierre Dick, skippers
Bonsoir Roland Jourdain et Jean-Pierre Dick. Vous êtes en direct de Belle-Ile. Comment allez vous ? Jean-Pierre Dick, vous venez de sortir de l'hôpital.
Jean-Pierre Dick : Oui, une grosse frayeur. Je réalise la chance d'être vivant ce soir. C'est comme un accident. On est passé du mauvais côté de la ligne jaune.
Laurent Delahousse : Que s'est il passe durant cet entraînement ? Vous avez trop poussé votre bateau.
Roland Jourdain : Les multicoques, on sait qu'on navigue à la limite, sur le fil. Mais on était au vent de travers. Le vent avait une force 4, il n'y avait rien d'incroyable. Et puis un jour ça arrive, c'est notre baptême de chavirage, ça fait de belles images. Ça arrive, le vent forçit, fait pencher le bateau. On a beaucoup de toile. Ça fait un bras de levier, et la limite est atteinte.
Laurent Delahousse : Le bateau est très endommage. La Transat Jacques-Vabre se fera-elle sans vous ? On n'a pas jeté l'éponge. On va déjà se reposer et on fera l'état lundi. Au niveau matériel, il nous reste encore 3 semaines. Cela va être difficile. L'élément clé est de rester du bon côté de la ligné de sécurité. On n'a plus le droit de faire des erreurs. Les 3 dernières courses, ça s'est bienpasse, je les ai gagnées On est sur le fil du rasoir. On est lies à l'environnement aussi.
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