Interview avec Frédéric Chapuis et Pierre Vaultier, médaillés de Sotchi
Frédéric Chapuis : Des grands fous, je ne pense pas. On s'entraîne pour approcher nos limites.
Julian Bugier : A quoi vous pensez.
Pierre Vaultier : De l'extérieur on pense qu'on ne contrôle rien mais en fait pas du tout.
Jean-Frédéric Chapuis :Ça varie entre 10 et 60 m.
Julian Bugier : Pierre Vaultier, il y a 3 mois, vous vous êtes fracassé le genou et avez fait les Jeux avec un ligament croisé en moins.
Pierre Vaultier : J'ai un demi genou en moins. J'ai une rupture partielle des ligaments croisés. Le timing était serré pour participer aux Jeux.
Julian Bugier : Deux images encore messieurs, regardez! D'abord la joie de vos familles. Les larmes de votre père.
Jean-Frédéric Chapuis : C'est mon coéquipier de chambre qui m'a montré les images. Julian Bugier : Enorme joie pour vous aussi Pierre Vaultier ici avec votre épouse et votre maman.
Pierre Vaultier : Oui. Elle est à Paris. On a passé un moment ensemble.
Julian Bugier : L'autre image c'est pendant "la Marseillaise", moment très fort de cette victoire pour l'un et l'autre. J'imagine quand vous êtes sur le podium à la 1re marche.
Pierre Vaultier : Le moment où je passe la ligne et que je partage cela avec le team et ceux que je vois, c'est incroyable.
Chapuis : On était trois sur les marches du podium, j'étais pas loin de craquer.
Julian Bugier : On a vu le gigantisme des jeux Olympiques, installations, pistes et stades dernier cri. 14 centres sportifs et 22 complexes d'accueil sont sortis de terre. Les capacités hôtelières ont doublé, passant à 42.000 lits. Quel avenir pour le site ?.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.