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Interview avec François Fillon

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Bonsoir François Fillon. Vous faites aujourd'hui votre rentrée politique. Vous avez réuni vos partisans tout a l'heure dans la Sarthe. Question simple : faut-il intervenir militairement en Syrie et la France aurait-elle raison de s'associer aux frappes.

François Fillon : Aucune intervention militaure ne réglera la situation en Syrie, guerre civile. Ce sera une guerre confessionnelle. Je ne suis pas favorable a une intevrention. La communauté internationale ne peut pas accepter que des armes chimiques soient utiliser sans réactions. Je comprendrais qu'il y ait une réaction pour marquer le coup. Dire à Bachar al-assad qu'il a frnachi une limite Il faut être sûr de l'utilisation de ces armes chimiques. C'était la même chose pour al guerre en Irak, on est parti sur la foi de l'existence d'armers massives. Je demande que l'ONU fasse la démonstration d'armes chimiques. Et qui a utilisé ces armes? Il faut une concertation avec la Russie. On ne peut ignorer Ieîrôle considérable de la Russie dans cette région. L'intervention doit se faire aussi en coordination avec les pays arabes. Enfin, il faut que les buts de guerre, la nature de ces oeprations soient définis précisément.

David Pujadas : Punition, c'est le mot de la semaine.

François Fillon : Oui. La punition est le mot utilisé.

David Pujadas : La réforme des retarite va-elle dans le bon sens ? Jean-Luc Melenchon disait que le gouvernement allait dans votre sens dans la reforme des retraites.

François Fillon : Cette réforme s'appuie sur l'allongement de la durée de cotisation. La vérité c'est que la gauche nous avait annonces une grande reforme, de gauche, "juste" Il n'y a pas de réforme mais c'est une augmentation des impôts. Seule est annoncée une hausse des cotisations soaicles Conséquence : le coût du travail va augmenter. tout ça sera insuffisant pour empêcher la baisse des pensions. C'est une mystification Le gouvernement est sans courage.

David Pujadas : Voici des photos d'une interview à Paris Match. D'habitude, vous n'aimiez pas ce genre de photos. On sent que vous faites un effort. Les sympathisants se posent cette question : et si Nicolas Sarkozy revient? L'avez-vous eu au téléphone.

François Fillon :je n'ai pas eu Sarkozy au téléphone récemment. Ce qui compte c'est la capacité de la droite de proposer une alternative Le pays va mal on sent une exaspération. L'augmentation des impôts étouffe l'économie française. IL faut vite proposer une alternative. j'ai entrepris d'y travailler en m'appuayant sur mon passé. J'ai fait aussi la critique de mon parcours et de mon action. J'ai toujours été pour une politique du apssé, pas pour une thérapie de groupe en trois mois entre nous! Il faut en permanence se retourner sur le passe pour construire un projet politique. ce qui m'a frappé cet été où j'ai vu beaucoup de français sans leur lieu de travail, c'est leur découragement Les Français sont exaspérés et découragés. IL faut un discours de progrès radical qui s'appuie sur la réalité du pays.

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