Interview avec Bernard Cazeneuve

B. Cazeneuve : On ne peut pas raisonner comme cela. D'abord, nous sommes mobilisés avec les autres pays de l'Union européenne et nos propres services pour faire en sorte que ces terroristes soient débusqués et punis, et qu'ils soient empêchés lorsqu'ils ont l'intention d'agir. L'action que nous menons conduit à éviter un grand nombre d'actes dont on ne parle pas par la force des choses. Vous avez rendu compte vous-même de ce qui s'est passé il y a quelques jours à Strasbourg. 7 personnes ont été arrêtées, elles ont été incarcérées après que les forces de sécurité et la incarcérées après que Iés forcés dé sécurité et la justice aient fait leur travail. Tous les jours, nos forces sont mobilisées. Il faut qu'elles travaillent en s'adaptant en permanence à une menace de plus en plus pernicieuse. Elles le font en travaillant davantage entre elles et en échangeant des informations avec d'autres services de renseignement. Le nom de Mehdi Nemmouche a été versé dans l'ordinateur de l'espace Schengen, ce qui conduit tous les pays d'Europe à collaborer. Mais il n'est pas possible d'assurer un suivi individuel. Cela ne nous empêche pas pour autant d'accroître la coopération avec les pays de l'Union européenne et de mobiliser tous nos services, parce que nous devons faire passer clairement le message que la République rattrapera tout ceux qui veulent attaquer ses fondements.

Un mort et 4 blessés, c'est le bilan de la fusillade survenue hier soir à Avignon. La victime est un jeune homme d'une vingtaine d'années, pris pour cible par deux tireurs cagoulés. Ce drame à Orléans, à la fête foraine, un des wagonnets du train fantôme a déraillé, avant de chuter de plusieurs mètres. Deux adolescentes ont été grièvement blessées. Une enquête est en cours.