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Vidéo Elles dénoncent la démonétisation de vidéos traitant de sexualité féminine sur Youtube

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Durée de la vidéo : 3 min
La sexualité des femmes et leur corps sont-ils des sujets tabous ? Les Youtubeuses Maud Bettina et Juliette Tressanini se posent la question depuis qu’elles ont vu certaines de leurs vidéos être démonétisées.
VIDEO. Elles dénoncent la démonétisation de vidéos traitant de sexualité féminine sur Youtube La sexualité des femmes et leur corps sont-ils des sujets tabous ? Les Youtubeuses Maud Bettina et Juliette Tressanini se posent la question depuis qu’elles ont vu certaines de leurs vidéos être démonétisées. (brut)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

La sexualité des femmes et leur corps sont-ils des sujets tabous ? Les Youtubeuses Maud Bettina et Juliette Tressanini se posent la question depuis qu’elles ont vu certaines de leurs vidéos être démonétisées.



Le corps des femmes pose-t-il un problème aux annonceurs Youtube ? Pour Maud Bettina et Juliette Tressanini, cela pourrait être le cas. Ces deux comédiennes ont une chaîne Youtube, "Parlons peu mais parlons !", qui s’intéresse aux femmes et à la sexualité. Elles ont remarqué que certaines de leurs vidéos étaient démonétisées comme celles qui abordent le thème de la sexualité. Mais d’autres contenus traitant de sujets de santé tels que l’endométriose, le cancer du sein ou même l’épilation sont également désertées par les annonceurs.

Un système inégal ?

Pour les deux femmes, les vidéos démonétisées ont plusieurs points communs : le corps des femmes, le plaisir féminin et les règles."Tout ce qui médical, c’est jugé à risque et les annonceurs ne veulent pas être associés à ce contenu très, très vilain", ironise Maud Bettina. Elles se sont alors dit qu’il faudrait trouver des annonceurs qui ont pour cible le public féminin.

À leur grande surprise, elles ont pu constater que certaines "grosses chaînes Youtube avec un incarnant masculin" qui abordent les mêmes sujets qu’elles - tel que la masturbation - n’ont pas droit au même traitement. Une inégalité qui les dérange."Il y a de la désinformation, de la censure", déplore encore Maud Bettina.

Consentement mutuel, respect, etc, celles qui se voient comme des "grandes soeurs" veulent relayer des valeurs positives. "De tout temps, la parole des femmes a été remise en question, censurée, et je pense que là, en 2018, il est temps de nous laisser dire des choses quand elles sont positives."

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