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Téléphonie : les assurances mobiles dans le collimateur

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Téléphonie : les assurances mobiles dans le collimateur
Téléphonie : les assurances mobiles dans le collimateur Téléphonie : les assurances mobiles dans le collimateur (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - V. Meyer, C. Weill-Reynal, J. Jonas, J. Abasa, A. Lo Cascio, E. Noel
France Télévisions
France 2

Les assurances mobiles sont répandues mais des problèmes existent toujours. En 2022, près de 1 000 dossiers ont été ouverts auprès du médiateur de l'assurance, contre 647 en 2021.

Les assurances pour les téléphones portables sont souvent gage de tranquillité pour les clients. Mais le revers de la médaille peut être douloureux, car il y a parfois de mauvaises surprises. Une mère de famille en a fait l’amère expérience. "Deux prélèvements de 49,99 euros le 1er août, ensuite 69,99 euros puis encore deux fois 49,99 euros. On arrive à un total de 2 373,40 euros en un an." En 2021, le médiateur de l’assurance a été saisi 647 fois pour ce genre de litige contre près de 1 000 fois en 2022. 

Les assureurs admettent des problèmes

Pour ce dernier, les arguments commerciaux sont très souvent galvaudés. "Le vendeur propose une promotion qui parait sympathique, un mois gratuit, mais le délai de rétractation n’est que de 14 jours, souffle Arnaud Chneiwess, médiateur de l’assurance. Quand le client veut résilier l’assurance, on lui dit que c’est trop tard. C’est en bon français une escroquerie." Du côté des assureurs, on assure que 60 % des réclamations sont infondées mais admettent certains problèmes. "Des contrats mal rédigés, mal expliquées ou mal vendues mais pour un grand nombre d’acteurs les choses se passent bien", indique Patrick Raffort, président de la Fédération des garanties et assurances affinitaires. En janvier 2023, la loi changera et offrira un mois aux clients pour se rétracter contre 14 jours actuellement.

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