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Vidéo Cyberattaques: il faut s'attendre à des "répliques" à venir, mais pas à un "cyberchaos"

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VIDEO. Cyberattaques: il faut s'attendre à des "répliques régulières" à venir, mais pas à un "cyberchaos" FRANCE INTER (FRANCE INTER)
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Le patron de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi), Guillaume Poupart, a lancé cet avertissement, lundi, sur France Inter.

La vague de cyberattaques qui sévit dans le monde depuis vendredi 12 mai a fait "d'autres" victimes en France que Renault. Il faut s'attendre à des "répliques régulières" dans les prochains jours, a prévenu lundi 15 mai le patron de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi), Guillaume Poupart, sur France Inter.

Il ne faut pas pour autant redouter un "cyberchaos", a-t-il précisé. "Dans les pays qui ont recommencé à travailler, il n'y a pas de déclenchement catastrophiquePar contre, il y a quand même pas mal de victimes et c'est vraiment l'occasion de repasser des messages de prudence et de prévention sur cette question de sécurité informatique." Selon des experts, l'attaque a frappé plus de 200 000 victimes dans plus de150 pays.

"On a affaire à de la criminalité"

En France, Renault a indiqué avoir été touché par cette agression qui l'a obligé à arrêter la production dans plusieurs usines du groupe. Guillaume Poupart a indiqué lundi qu'il y avait d'autres cibles visées en France, sans vouloir les nommer. "Les victimes restent avant tout des victimes et ce n'est pas à moi de rajouter du malheur au malheur", a-t-il justifié. "On travaille avec eux, on essaie vraiment de rétablir au plus vite dans les cas les plus problématiques."

"Surtout, il faut s'attendre à avoir dans les jours, les semaines à venir, des répliques régulières", a indiqué le responsable de l'Anssi. "Les attaquants mettent à jour leurs logiciels, les rendent plus performants, d'autres attaquants s'inspirent de leurs méthodes pour conduire des attaques à leur propre profit", a-t-il prévenu. Les auteurs de cette opération n'ont pas été identifiés, mais "manifestement, on a affaire à de la criminalité", a-t-il conclu.

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