Plusieurs lycées du sud-est de la France visés par des menaces d'attentat

Une dizaine de lycées ont été la cible de ces messages malveillants dans plusieurs villes, dont Marseille, Arles ou Aix-en-Provence, selon une source policière à franceinfo.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un policier devant le lycée Saint-Exupéry, à Marseille, le 10 mars 2023. (VALERIE VREL / LA PROVENCE / MAXPPP)

Le rythme ne faiblit pas. Après plus d'une centaine d'établissements du Nord et de l'Est, plusieurs lycées du sud de la France ont été visés dans la nuit du lundi 25 au mardi 26 mars par des menaces d'attentat, ont confirmé la préfecture de police des Bouches-du-Rhône et l'académie d'Aix-Marseille à l'AFP.

Une dizaine d'établissements ont reçu ces menaces d'attentat via l'ENT Atrium, selon une source policière à franceinfo. Sont notamment concernés des établissements à Arles, Martigues, Miramas, Aix-en-Provence et Marseille, d'après la même source.

Ces menaces ont pour l'instant donné lieu à des "levées de doute", mais sans évacuation, précise l'académie d'Aix-Marseille. "La menace est prise au sérieux et conduit à des levées de doute dans les établissements concernés et à des patrouilles d'équipage aux abords des lycées", a déclaré à l'AFP la préfecture de police des Bouches-du-Rhône.

La menace de "sanctions exemplaires"

Le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui gère les lycées, a affirmé que la collectivité allait déposer plainte, réclamant des "sanctions exemplaires". "Face à ces menaces au contenu islamiste et terroriste, aucun lycée ne sera ouvert sans levée de doutes", a ajouté Renaud Muselier (Renaissance) sur le réseau social X.

Lundi, le ministère de l'Education nationale avait indiqué que près de 130 lycées et collèges en Ile-de-France, dans les Hauts-de-France et la région Grand Est avaient été visés depuis la semaine dernière par des menaces d'attentat et "actes malveillants" via les espaces numériques de travail (ENT). "Nous n'avons pas d'indications selon lesquelles ce seraient des attaques autres que françaises", a précisé la ministre Nicole Belloubet sur France Inter mardi matin, rappelant que "les sanctions sont très lourdes" pour ce type de faits. Le plan Vigipirate a été relevé à son niveau maximum dimanche soir, conduisant à renforcer les conditions de sécurité aux abords des établissements scolaires.

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