Cyberattaque à France Travail : les données concernées "sont facilement accessibles sur Internet", tempère le cofondateur de l'ONG Hackers sans frontières

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Florent Curtet, ancien hacker, cofondateur de l'ONG Hackers sans frontières et auteur de "Hacke-moi si tu peux", est l'invité du 12/13 info, jeudi 14 mars. Il revient sur la cyberattaque dont France Travail a été victime.
Cyberattaque à France Travail : les données concernées "sont facilement accessibles sur Internet", tempère le cofondateur de l'ONG Hackers sans frontières Florent Curtet, ancien hacker, cofondateur de l'ONG Hackers sans frontières et auteur de "Hacke-moi si tu peux", est l'invité du 12/13 info, jeudi 14 mars. Il revient sur la cyberattaque dont France Travail a été victime. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E. Tran Nguyen
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Florent Curtet, ancien hacker, cofondateur de l'ONG Hackers sans frontières et auteur d'"Hacke-moi si tu peux", est l'invité du 12/13 info, jeudi 14 mars. Il revient sur la cyberattaque dont France Travail a annoncé avoir été victime, mercredi.

France Travail a annoncé avoir été victime d'une attaque informatique, mercredi 13 mars. Dans un communiqué, l'opérateur public avertit sur un "risque de divulgation" de données personnelles concernant "potentiellement" 43 millions de personnes. Ancien hacker, Florent Curtet a cofondé l'ONG Hackers sans frontières et a publié Hacke-moi si tu peux (éditions Le Cherche-Midi). Revenant sur la cyberattaque dont a été victime France Travail, il se dit, dans le 12/13 info de jeudi, "inquiet".

"Mais finalement, qu'est-ce que les hackers ont récupéré de France Travail, anciennement Pôle emploi ? Ils ont récupéré des noms, des prénoms, des adresses postales. Quelque part, ils ont récupéré le bottin", nuance-t-il.

"Rentrer dans un modèle de défiance"

Florent Curtet explique son inquiétude au sujet de cette cyberattaque par les risques de tentatives de phishing, auxquelles les personnes âgées sont particulièrement vulnérables. "Je ne suis pas plus inquiet que ça. Ça ne reste que des données qui sont facilement accessibles sur Internet", tempère-t-il. "Ce qui est absolument important, c'est de rentrer dans un modèle de défiance et de méfiance", estime le hacker repenti. "Si vous recevez des SMS, des coups de fil, des e-mails de conseillers bancaires, court-circuitez, allez directement à l'agence, et parlez physiquement avec la personne qui est censée être la personne au bout du fil", conseille-t-il.

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