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Vidéo Quand la classe politique déroule le tapis rouge à Magali Berdah, "patronne des influenceurs" sur les réseaux sociaux

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Quand la classe politique déroule le tapis rouge à Magali Berdah, "patronne des influenceurs" sur les réseaux sociaux
Quand la classe politique déroule le tapis rouge à Magali Berdah, "patronne des influenceurs" sur les réseaux sociaux Quand la classe politique déroule le tapis rouge à Magali Berdah, "patronne des influenceurs" sur les réseaux sociaux (COMPLÉMENT D'ENQUÊTE / FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Les politiques auraient-ils trouvé le chaînon manquant entre eux et les jeunes de 18 à 34 ans ? Les influenceurs stars des réseaux sociaux pourraient leur servir de relais. Comme Magali Berdah, que "Complément d'enquête" a rencontrée.

Celle qui est considérée comme la "patronne des influenceurs" ne se contente pas de gérer la carrière d'une centaine de stars de la télé-réalité via son agence Shauna Events : Magali Berdah se met aussi en scène. Et cette ancienne courtière en assurances se pique maintenant de politique.

Elle est connue jusqu'à l'Elysée ; durant la dernière campagne présidentielle, elle a été reçue par les principaux candidats, de la droite même extrême (Eric Zemmour, à qui elle demande s’il est raciste, ou Marine Le Pen) jusqu'à la gauche (elle propose à Jean-Luc Mélenchon de "papoter" pour "apprendre à le connaître"). Elle joue la proximité, assume sa bienveillance et vulgarise le plus possible son propos – elle reconnaît éviter les questions de fond, consciente de n’avoir "pas les épaules pour". Magali Berdah se veut une "Madame Tout-le-monde, qui ne vote pas, qui est en rupture avec la politique, qui ne comprend pas, qui a envie d'avoir réponse à ses premières questions"...

Une audience pile dans "la bonne tranche d'âge"

Pourtant, sur les réseaux sociaux, "Madame Tout-le-monde" n'est pas n'importe qui. Postées sur sa chaîne YouTube, ses vidéos atteignent plusieurs centaines de milliers de vues. Ce jour-là, en moins de quatre heures, celle de Valérie Pécresse en est déjà à 6 363. Les statistiques de sa chaîne, avec son audience dans "la bonne tranche d’âge", entre 18 et 34 ans, ont de quoi faire rêver les politiques… eux qui peinent à attirer cette génération dans les bureaux de vote. Est-ce qu’ils n’instrumentaliseraient pas l’influenceuse ? Interrogée, celle-ci ne voit pas de problème à répondre à un besoin clairement exprimé de leur part...

Extrait de "Arnaques, fric et politique : le vrai business des influenceurs", un document de "Complément d'enquête".

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