Le greffier soupçonné d'avoir publié des messages racistes et suprémacistes sur les réseaux sociaux a été remis en liberté mercredi après-midi, après 24 heures de garde à vue, indique France Bleu Périgord jeudi 29 juillet. Mais l'enquête pour provocation à la haine et à la violence se poursuit.Le quadragénaire est soupçonné d'avoir publié sur Twitter, sous pseudonyme, de nombreux messages antisémites, notamment sur la "synagogue de Satan", estimant que "derrière chaque Français, il y a un antisémite qui s'ignore". Il appelait également à prendre les armes pour défendre la "race blanche" en évoquant un soi-disant "génocide des européens". Il a été interpellé mardi sur son lieu de travail, par la police judiciaire de Bordeaux. Le parquet de Périgueux avait demandé à être dessaisi du dossier au profit du parquet de Brive.