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Pratiques commerciales trompeuses : quatre nouveaux influenceurs épinglés par la Répression des fraudes

Selon les informations de France Inter, ces quatre nouveaux influenceurs doivent poster un bandeau alertant sur leurs "pratiques commerciales trompeuses" en tête de leurs publications sur les réseaux sociaux.
Article rédigé par franceinfo - Agnès Soubiran et Victor Vasseur
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Capucine Anav,l'ex-chroniqueuse de l'émission "Touche pas à mon poste !", fait partie des influenceurs épinglés par la DGCCRF. (CAPTURE ECRAN INSTAGRAM)

Alors que le Parlement a adopté jeudi 1er juin un texte visant à lutter contre les abus de certaines stars des réseaux sociaux, la Répression des fraudes (DGCCRF) contraint vendredi quatre influenceurs à afficher sur leurs réseaux sociaux un message alertant sur leurs "pratiques commerciales trompeuses", a appris France Inter de sources concordantes. Elle avait déjà épinglé deux premiers influenceurs mercredi.

Après Illan Castronovo et Simon Castaldi qui ont dû afficher un bandeau noir, "les agents de la DGCCRF ont initié une injonction administrative" sur leurs comptes, ce sont donc la star de téléréalité Anthony Matéo, l'ex-chroniqueuse de l'émission "Touche pas à mon poste !" Capucine Anav, et le couple formé par les parents Gaetan Debled et Léa Monchicourt qui sont sanctionnés ce vendredi. À eux quatre, leur audience cumule près de trois millions d'abonnés sur Instagram.

"Publicité cachée" et "information trompeuse"

La Répression des fraudes leur reproche notamment de la "publicité cachée" pour des produits cosmétiques ou des articles de puériculture, "des informations trompeuses" sur des produits soi-disant bio ou des patchs anti-ondes ou encore des promotions d'esthéticiennes pratiquant des injections d'acide hyaluronique alors que seuls les médecins sont autorisés à le faire selon la loi.

Mercredi, Illan Castronovo avait été épinglé pour avoir fait la publicité d'un service de conseil en paris sportif en affirmant qu'il "augmente les chances de gagner aux jeux de hasard" et pour avoir donné "l'impression qu'un service de reversement en argent d'une partie du solde du Compte Personnel de Formation en contrepartie d'une simple inscription à une formation est licite". Simon Castaldi a de son côté été sanctionné pour ne pas avoir indiqué les partenariats de ses publications.

Avec la loi votée jeudi, si ces quatre nouveaux influenceurs sanctionnés ne postent pas dès vendredi matin un bandeau en tête de leurs publications sur les réseaux sociaux, ils seront désormais sous la menace d'une amende journalière d'un maximum de 3 000 euros ou de 0,1% de leur chiffre d'affaires.

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