Cet article date de plus de trois ans.

La plateforme OnlyFans revient sur sa décision d'interdire les contenus sexuels

Le site comptait interdire, à partir d'octobre, les contenus sexuellement explicites, notamment les vidéos pornographiques payantes. Après les nombreuses réactions négatives générées par cette annonce, le réseau social fait marche arrière. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le logo Onlyfans sur un téléphone et un ordinateur, à Cracovie (Pologne), le 27 avril 2021.  (JAKUB PORZYCKI / NURPHOTO / AFP)

Marche arrière. La plateforme OnlyFans a annoncé mercredi 25 août être revenue sur sa décision de bannir tout contenu sexuellement explicite. Connu notamment pour les photos et vidéos érotiques ou pornographiques publiées par des créateurs moyennant des abonnements payants, elle avait suscité de vives réactions de la part des utilisateurs à l'annonce de cette nouvelle, le 19 août.

Le fondateur et directeur général du site, Tim Stokely, avait lié sa décision initiale à la menace de grandes banques de mettre un terme à leurs relations avec OnlyFans, par crainte de voir leur réputation entachée. Désormais, le réseau social assure avoir "réuni les garanties nécessaires pour soutenir notre communauté diverse de créateurs". Le changement de réglementation prévu pour le 1er octobre est donc suspendu a assuré OnlyFans dans un tweet.

Un soutien affiché aux travailleurs du sexe

"OnlyFans fait front pour l'inclusion et nous continuerons à offrir un hébergement à tous les créateurs", a poursuivi le message. Le groupe n'a pas donné plus de précisions sur les raisons de ce revirement soudain. La plateforme avait déjà publié un message sur Twitter le 21 août pour soutenir les travailleuses et travailleurs du sexe, nombreux à décrier ce choix : "La communauté OnlyFans ne serait pas ce qu'elle aujourd'hui sans vous. (...) Nous travaillons actuellement pour vous apporter des solutions."

Fondé en 2016 au Royaume-Uni, OnlyFans a décollé durant la pandémie de Covid-19, qui a maintenu chez eux des centaines de millions d'internautes. La plateforme revendique aujourd'hui plus de 150 millions d'utilisateurs et plus de 1,5 million de créateurs de contenu, auxquels le site dit reverser plus de 5 milliards de dollars par an.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.