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Facebook crée une "salle de crise" pour lutter contre la désinformation pendant les élections

Cette cellule pourra prendre des décisions en temps réel en cas de "pire des scénarios", comme des afflux de messages trompeurs à l'approche des élections ou le jour du scrutin, a expliqué un responsable du groupe. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Cette "war room" sera prête pour les élections brésiliennes et américaines de l'automne 2018. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Les grands moyens. Facebook met sur pied une "salle de crise" ("war room") au siège du groupe, destinée à déjouer "en temps réel" les tentatives de manipulation des élections, a annoncé le groupe américain, mercredi 19 septembre. Cloué au pilori depuis deux ans pour ne pas avoir su combattre les campagnes de désinformation, en particulier pendant la présidentielle américaine de 2016, Facebook n'en finit plus de promettre de faire mieux et détaille régulièrement ses différentes initiatives.

Facebook est "en permanence" à l'affût de ces campagnes de désinformation dans le monde entier et passe son temps à supprimer faux comptes et contenus litigieux, a expliqué Samidh Chakrabarti, responsable "élections et engagement civique" du groupe. Mais ce "centre de commandement" sera en mesure "de prendre des décisions en temps réel" en cas de "pire des scénarios", comme des afflux de messages trompeurs à l'approche des élections ou le jour du scrutin. Il a cité comme exemple des messages erronés indiquant que l'on pouvait voter par SMS, comme cela s'est produit lors de scrutins précédents.

La salle devrait être opérationnelle pour l'élection présidentielle au Brésil, dont le premier tour est prévu le 7 octobre. Les élections de mi-mandat aux États-Unis doivent se dérouler le 6 novembre. Des campagnes de manipulation politique, prenant le plus souvent la forme de publications sur des sujets polémiques dans le but de diviser encore davantage la société, ont été attribuées par Facebook a une officine russe, elle-même liée au Kremlin, selon les services de renseignement américains. Facebook a aussi récemment détecté des tactiques similaires venant d'Iran.

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