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Quand les politiques s'essaient à l'humour sur Twitter

Le député UMP Thierry Mariani a été l'auteur d'un message qui se voulait humoristique, mercredi. Mais l'effet espéré n'était pas au rendez-vous.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Christine Boutin, lors d'une conférence de presse, à Paris, le 11 juillet 2013. (MIGUEL MEDINA / AFP)

Humoriste, c'est un métier. Et les politiques français, qui sont de plus en plus nombreux à utiliser le réseau social Twitter pour plaisanter, en donnent la preuve. Car si parfois, ils dérapent, d'autres tentatives humoristiques se soldent par un flop. Ce fut le cas pour le député UMP des Français de l'étranger, Thierry Mariani, mercredi 27 novembre. Francetv info dresse une petite typologie de l'humour des politiques en 140 caractères. Avec ses loupés.

1Le raté

En langage internet, on appelle cela un fail. Thierry Mariani, ancien secrétaire d'Etat de François Fillon et député des Français de l'étranger, a publié une blague mêlant Laos, où il était en visite, et hausse des impôts.

2Le malaise

En mai, Christine Boutin, ancienne ministre et figure de proue de la protestation contre le mariage des homosexuels ironise sur l'ablation des seins d'Angelina Jolie"Pour ressembler aux hommes ? Rire ! Si ce n'était triste à pleurer !", écrit-elle.

Elle provoque alors un tollé, pas le premier d'ailleurs. Deux jours après, l'ancienne ministre s'explique. D'une part, elle met en cause la "médecine prédictive" qu'elle estime être à l'origine de l'opération subie par l'actrice américaine. D'autre part, Christine Boutin dénonce une médecine d'individus fortunés. Mais le mal est fait. 

3La contrepèterie

Ce message a été récompensé par le Prix spécial du jury du tweet politique Press Club humour et politique 2013. Christophe Girard, maire PS du 4e arrondissement de Paris, a posté ce message à propos de l'aménagement des voies sur berges parisiennes :

4Le rebond

Le 16 septembre, l'humoriste Gérald Dahan rebaptise Jean-Vincent Placé, le président du groupe écologiste au Sénat et le prénomme Jean-François. Dans le même temps, il dérape sur les origines coréennes du sénateur en écrivant : "Jean-François Placé on dirait Eva Joly qui reviendrait de Fukushima." L'élu lui répond.

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