Objets connectés : l'UFC-Que Choisir dénonce en justice les "pratiques commerciales trompeuses" de la Fnac et d'Amazon
L'association s'appuie sur une jurisprudence selon laquelle les distributeurs ont une "obligation d'information sur les caractéristiques" des objets qu'ils vendent.
Elle souhaite que les consommateurs soient avertis du "caractère sensible" des données utilisées par les objets connectés. L'UFC-Que Choisir a annoncé, mardi 9 janvier, avoir assigné en justice la Fnac et Amazon, qu'elle accuse de "pratiques commerciales trompeuses" concernant la vente de ces produits reliés à internet.
L'association s'appuie sur une jurisprudence selon laquelle les distributeurs ont une "obligation d'information sur les caractéristiques" des objets qu'ils vendent. Elle dénonce également une "mise en avant des garanties payantes, au détriment des garanties légales gratuites".
"Agissements illicites"
"Après avoir observé que les fiches produits souffraient, tant d'une information lacunaire sur les caractéristiques essentielles des objets connectés, que d'une présentation des garanties légales inintelligible", l'association de défense des consommateurs explique avoir, dans un premier temps, mis en demeure dix sites de commerce en ligne, en juillet.
"Face à l'absence de réactions de ces sites ou d'avancées significatives", l'association a décidé de saisir le tribunal de grande instance de Paris pour "les deux plateformes les plus importantes" : la Fnac et Amazon. Elle souhaite ainsi mettre fin à des "agissements illicites".
"Le protocole de communication utilisé, l'identité du constructeur et la capacité d'interopérabilité de l'objet sont autant d'informations que Fnac Direct et Amazon Sarl se doivent de communiquer aux consommateurs avant l'acte d'achat", souligne l'association.
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