Un journaliste d'Al Jazeera convoqué devant un tribunal après avoir fait voler un drone à Paris
Trois journalistes de la chaîne, deux Britanniques et un Belge, ont été arrêtés mercredi 25 février.
Il devra s'expliquer devant la justice. Un journaliste d'Al Jazeera doit comparaître la semaine prochaine devant le tribunal, pour avoir fait voler un drone à Paris en pleine journée. Trois journalistes de la chaîne, deux Britanniques et un Belge, ont été arrêtés mercredi 25 février. Ils faisaient voler un drone dans le cadre d'un reportage, dans le bois de Boulogne, dans l'ouest parisien. Ils ont été libérés jeudi 26 février, mais l'un d'eux a plaidé coupable de cette infraction.
Ces arrestations sont survenues après le survol, deux nuits de suite, de drones au-dessus de la capitale. Ces faits font l'objet d'une enquête du parquet de Paris pour "vol par aéronef en zone interdite". Le survol de Paris sans autorisation est interdit, qu'il s'agisse de drones, d'hélicoptères ou de tout autre aéronef.
Le drone saisi par la gendarmerie des transports aériens
"Aucun lien n'existe entre ces arrestations au bois de Boulogne et les survols des nuits précédentes", a précisé une source proche du dossier.
Un des trois journalistes travaille pour le bureau parisien d'Al Jazeera, selon cette source. Agé de 34 ans, ce Britannique s'était fait remettre en novembre le drone par le bureau de Londres de la chaîne. Il avait recruté les deux autres reporters, des indépendants âgés de 52 et 68 ans, pour les besoins de ce reportage.
C'est le journaliste d'Al Jazeera qui pilotait le drone, tandis que l'un de ses confrères filmait l'engin et que le troisième devait commenter le reportage. L'aéronef a été saisi par la gendarmerie des transports aériens (GTA).
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