Cet article date de plus de dix ans.

Des actrices de films pornographiques s'engagent pour la neutralité du net

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Gageons que cette campagne sera plus efficace que la prise de position du Président des Etats-Unis, Barack Obama, en faveur de l'égalité de traitement entre tous les contenus sur Internet.

Comment intéresser les internautes au sujet austère de la neutralité du net ? Barack Obama a pris fortement position, lundi 10 novembre, pour ce principe, qui défend l'égalité de tous les sites et tous les internautes devant l'accès à Internet. Mais son communiqué ne convaincra sans doute pas autant de monde que cette vidéo (en anglais) du site humoristique Funny or Die, qui a recruté trois actrices pornographiques pour alerter l'opinion sur ce sujet.

"Sans la neutralité du net, les fournisseurs d'accès pourraient créer un Internet à deux vitesses, pour les fournisseurs de contenu prêts à payer plus", explique une des trois jeunes femmes, dans son plus simple appareil. Un sujet qui "nous est cher" explique une de ses collègues, puisqu'un fournisseur d'accès pourrait bien décider arbitrairement de ralentir le trafic sur un site pornographique, si la neutralité du net était remise en cause.

"Les pauvres devraient pouvoir regarder du porno à la même vitesse que les riches"

En pratique, c'est parfois déjà le cas : en février, et après une longue bataille juridique, le site de streaming Netflix a fini par céder et payer une lourde facture à l'américain Comcast, qui jugeait qu'il monopolisait une trop grosse portion du trafic sur son réseau.

"Nous ne pouvons pas permettre aux fournisseurs d'internet de restreindre le meilleur accès (à la Toile) ou de choisir des gagnants et des perdants", a alerté Barack Obama. Un message que les trois actrices résument à leur manière : "Les pauvres devraient pourvoir regarder du porno à la même vitesse que les riches".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.