Industrie du futur : les robots
L'industrie va mal mais il faut encourager les activités du futur. C'est le message d'Arnaud Montebourg qui a lance 34 chantiers tout à l'heure à l'Elysée avec François Hollande. A cette occasion, le président de la République a salué un robot. La France renoue avec une tradition qui vise à faire de l'Etat un facilitateur. 3,5 milliards y seront consacrés dans le cadre du grand emprunt. Bonsoir Arnaud Montebourg, vous publiez "La bataille du made in France" chez Flammarion, une ode au patriotisme industriel. Perçu comme le ministre pompier contre les faillites, vous enfilez cette fois le costume de l'architecte. Juste avant d'en parler, voici l'un des exemples concrets d'un de ces 34 chantiers.
A bord de ce véhicule, pas de conducteur, mais un robot. L'inventeur est ce patron de PME spécialise dans la robotique.
Notre idée est de remplacer le chauffeur par un robot, des mécanismes qui bougent le volant, changent les vitesses, etc.
Il fait vivre son entreprise de 22 salaries depuis 30 ans. Il mise aujourd'hui sur un nouveau produit: ce robot de compagnie pour aider les personnes âgées au quotidien ou pour prévenir les secours en cas de pépin. Il a fallu 6 ans de recherches et 2 millions d'euros pour ce robot. Mais sa fabrication à grande échelle coûte trop cher. L'entreprise aurait besoin d'un coup de pouce.
Ce qui serait intéressant, c'est que l'Etat aide directement les acquéreurs potentiels de ces robots, qui feraient des precommandes.
Cela permettrait à la société de décrocher des financements. S'il réussit, ce patron pense pouvoir créer un millier d'emplois d'ici à 3 ans.
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