Immersion dans le RER D
Il a passé sa 5e nuit à l'hôpital pour une infection pulmonaire. Etat grave mais stable, disent les médecins. Les proches de l'ex-président se sont succédé à son chevet.
En France, réquisitoire lors du procès de l'attaque du RER D : de la prison ferme a été demandée pour certains des prévenus âgés, je je vous le rappelle, de 15 a 17 ans. passer 3 h parmi les passagers de cette ligne de RER. Choses vues et entendues Iors d'une journée ordinaire sur le RER D.
Gare de Lyon, d'ici peu ce sera l'heure de pointe du RER D. Direction le sud de Paris avec un arrêt à Grigny réputé pour ses cités sensibles et surtout connu depuis le 16 mars 2013. Ce soir-là en quelques minutes, une bande d'adolescents monte dans le RER et dépouille des passagers. La gare est encerclée par la police. Sur place Manuel Valls dénonce une attaque de diligence digne d'un western. Dans ces rames, tous les jours, 400.000 Franciliens bousculés, parfois volés, même agressés. Ici, l'attaque de Grigny est dans tous les esprits. Aurelien y fait le même trajet tous les jours avec ses fils scolarisés à Paris. Retour vers la banlieue, il est 18 heures.
On entend beaucoup parler.
Premier arrêt à Juvisy, une zone pavillonnaire. Des bandes qui attaquent, cette voyageuse n'en a jamais vues.
Ce n'est pas des grosses agressions mais c'est un peu tous les jours, des insultes.
Vous prenez souvent le RER.
Chaque jour et ça ne se passe pas toujours très bien. J'ai vu des agressions, des vols, c'est pas très rassurant. J'ai vu deux agressions devant moi, une fois, une dame s'est fait arracher son collier devant moi.
Comment on fait alors pour se prémunir de ces agressions.
Impossible de connaître le nombre réel d'agressions sur la ligne. Comme cette voyageuse, 37 % des Français pensent que le RER est le moyen de transport le plus dangereux. Sur le quai, en direction de Paris, cinq adolescents. Nous allons vers eux en caméra cachée. Ceux qui ont attaque le RER il y a deux mois venaient de la même cité et s'appelaient les Mafias Grigny Danger. Ce groupe-là aussi a son nom de code.
Que pensez-vous de ce qui s'est passé ici il y a deux mois.
Vous les connaissez les jeunes qui ont agresse.
Vous trouvez ça normal.
Les "arracheurs", comme ils disent, se vantent de marcher dans les pas de leurs prédécesseurs. Coups de bluff ou vraies menaces, ces médiateurs du Trancilien.
Ils se la jouent pour faire peur.
Depuis l'attaque du RER D il y a deux mois, la SNCF a doublé le nombre de médiateurs sur la ligne.
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