Histoire : les 70 ans de la libération de Paris
Les comémmorations de la libération de Paris. C'était il y a 70 ans. Les plaques comémmoratives, on en voit souvent au coin d'une rue ou au bas d'un monument sans trop y prêter attention. Pourtant, elles célèbrent des héros.
On les croise souvent sans les voir. Au coin d'une rue, au pied d'un monument célèbre. Derrière chacune de ces plaques, des hommes ou des femmes, fauchés par l'histoire en août 1944. Pour libérer Paris, ils ont 19, 20 ans et prennent le chemin des barricades. Michel est de ceux-là. Avec d'autres résistants il encercle une caserne remplie d'Allemands lorsqu'une balle le frappe, juste ici, sous les yeux de son amie Madeleine. Il a alors 22 ans.
On était en plein combat, il aperçoit un blessé là au milieu de la chaussée. Je lui dis de ne pas bouger mais il était déjà au pied du blessé. Il est tué sur le coup par un SS qui a voulu faire son dernier carton.
René Revel devait rester chez lui mais il s'est porté volontaire pour aller sur les barricades sur le Pont-Neuf. Cette plaque, c'est tout ce qu'il reste à son fils Pierre pour honorer sa mémoire.
Mon père était là. Un milicien a désigné l'endrooit où se trouveit mon père avec un ami. Mon père, de rage s'est levé et a voulu abattre ce milicien et il a pris une rafale de mitraillette dans la gorge.
Des plaques pour honorer un combattant ou une action héroïque Place Denfert-Rochereau à 50 mètres sous terre, le colonel Rol-Tanguy avait établi le quartier général de la résistance parisienne. Des valeurs qu'il a transmises à son fils encore bouleversé aujourd'hui.
Pendant longtemps, il nous disait : "on m'a tellement bassine avec la guerre de 14 quand j'étais petit, que je ne veux pas vous emmerder avec ça." Puis sur la fin de sa vie, il s'est dit qu'il fallait transmettre.
Ces plaques, Paris en compte plus d'un millier.
Notre carte postale, ce soir : une plongée en Alsace, près de Strasbourg dans d'anciennes gravieres, des sites aujourd'hui immergés par l'eau des nappes phréatiques.
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