Hard-discount : l'enseigne Dia en difficulté
L'économie et les déboires d'une des grandes chaînes de magasins français. La marque Dia, spécialisée dans le hard-discount et qui emploie 7.500 personnes, est en difficulté. Elle va céder ses activités. Un nouveau signe du recul de ce secteur, dont les prix ne seraient plus aussi attractifs.
Le groupe espagnol Dia pourrait vendre une partie de ses 900 supérettes en France. Il emploie aujourd'hui 7.500 personnes. Le chiffre d'affaires est en chute libre. Le hard-discount est en perte de vitesse en France. Apparus dans les années 90, ces magasins proposent des petits prix, peu de marques, une présentation simple pour limiter les coûts de main d'oeuvre. Ces enseignes réputées moins chères ont vu leur part de marché diminuer: de 15% en 2008 à 12,4 % en 2013. Le client retourne vers les supermarchés classiques.
Voir les produits pas mis en rayon, ça donne moins envie. On n'a pas toutes les marques, pas tous les produits.
J'ai plus de choix ici que dans le hard-discount.
On peut s'en sortir aussi bien qu'en hard-discount.
Les hypermarchés ont mené la guerre des prix aux hard-discount. Ici, à côtés des rayons classiques, des espaces promotions. Cette enseigne propose une zone spéciale "petits prix", avec des produits en vrac en libre-service. Dans ce supermarché, cette boîte de maïs coûte 59 ct d'euros, le même prix qu'en hard-discount. Et ce produit coûte 1,55 E contre 1,69 en hard-discount. Selon cet expert, les hard-discounters n'ont pas su renouveler leur modèle.
Les hard-discount sont des magasins qui font 1.200 m2, qui ont des marques nationales, font beaucoup de non-alimentaire, et des promotions: ça s'appelle un supermarché! Quel est le concept du hard-discount.
Ce que ces enseignes ne proposent pas, c'est le drive. Ce système permet de passer commande sur Internet, et de venir retirer ses courses en voiture. Cela fait le succès des grandes surfaces car il fait gagner du temps.
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