Grève des taxis : paralysie en centre-ville

Opérations escargot, embouteillages en série et concerts de klaxons. De nombreux centres-ville sont paralysés depuis ce matin. Les taxis sont en colère contre la concurrence des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC). Pour eux, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.

Ce matin, le périphérique parisien bloqué par des taxis en grève, décidés à faire comprendre leur colère, quitte à déplaire.

Nous sommes en péril, vous croyez que ça nous fait plaisir.

La police cherche à libérer le périphérique de ce blocage non autorisé.

Ils nous ont demandé de libérer le périphérique, et nous, on veut pas.

La grève a commencé à Roissy. Les chauffeurs de taxis parisiens remontés contre la "concurrence déloyale" des véhicules de tourisme.

Leurs véhicules sont en location, nous on nous impose d'en avoir un.

Le Conseil d'Etat a annulé les 15 minutes d'attente obligatoire avant le mise en charge d'un client des VTC. Les taxis parisiens se lancent dans une grand opération escargot.

On doit se plier a une législation contraignante. C'est pour la sécurité des clients, le bien-être de tous, choses que ne respectent pas les VTC.

La capitale est complètement paralysée, comme ici, porte de la Chapelle, et les automobilistes sont excédés.

Ça fait 3H ! Et la concurrence déloyale, c'est pour tout le monde.

D'autres rassemblements ont lieu en régions, avec les mêmes effets, comme ici, dans le centre-ville de Marseille.