Grève des sages-femmes : maintenir une pression sur le gouvernement
Les sages-femmes entendent maintenil la pression sur le gouvernement après l'annonce de la ministre de nouvelles discussions sur leur statut dans les prochaines semaines. Illustration de ce conflit dans une maternité de Seine-Saint-Denis. Ici, 80 % des sages-femmes sont toujours en grève.
A la maternité de Saint-Denis, les sages-femmes sont en grève, et pourtant le travail continue. Il y a eu 17 naissances depuis hier après-midi. Les patientes disent éprouver l'impact de la grève, sans conséquences toutefois pour leur santé ou celle du bébé.
Quelques séances de préparation a l'accouchement ont été déplacées. On a été très entourées.
Il n'y a pas beaucoup de monde.
Sur 60 sages-femmes, 80% sont grévistes, mais travaillent, au nom du principe dé continuité dés soins : elles sont rémunérées. La direction leur a envoyé une lettre d'assignation.
On nous demande de travailler.
Les plannings sont organisés pour assurer la sécurité des soins, afin que la grève ne paralyse pas la maternité. Un système de remplacements a été mis en place.
Tous les médecins et les infirmières ont beaucoup de nuits. Les cadres ont passé beaucoup de temps à réorganiser les plannings.
Pour ce travail, les sages-femmes réclament un statut médical de praticien hospitalier, avec un salaire revalorisé.
Il est temps que les sages-femmes prennent les choses en main, qu'elles choisissent leur statut et soient enfin acteur dans la santé publique française.
La grève va se poursuivre, comme les négociations. Les sages-femmes espèrent obtenir gain de cause avant fin mars.
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