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Grande-Bretagne : la bonne santé du marché automobile

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Article rédigé par franceinfo
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Peugeot : le conseil de surveillance a validé l'arrivée du chinois Dongfeng et de l'Etat français au capital. Ils détiendraient 14% chacun. La famille Peugeot deviendrait minoritaire. L'annonce officielle devrait être faite dans un mois. Peugeot a encore reculé en 2013. Les ventes globales ont diminué de 4,9%. C'est la 3e année consécutive de baisse, avec des pertes record de 5 milliards d'euros.

Pour cette même année 2013, la Grande-Bretagne a dépassé la France pour le nombre de voitures construites. C'était impensable il y a quelques années, quand l'industrie britannique était moribonde.

Le chiffre a fait l'effet d'une bombe dans le milieu de la voiture. L'an dernier, pour la première fois depuis près de 50 ans, le Royaume-Uni a construit plus de voitures que la France. inimaginable il y a encore quelques années Voici les secrets de fabrication. Une stratégie affirmée, l'expert. Les constructeurs britanniques construisent toute la gamme possible de véhicules, notamment de luxe. Quand la crise touche l'Europe, les marchés chinois ou du Golfe prennent le relais. Résultat : une marque comme Jaguar a des chiffres qui font pâlir. Ses ventes ont augmenté de 42% et a recruté 1 700 nouveaux ouvriers. Pour Nissan, la recette est la même: construire des voitures qui peuvent plaire dans le monde entier.

L'un des problèmes majeurs des usines françaises est qu'elles dépendent trop de votre marché intérieur. Quand votre conjoncture n'est pas bonne, c'est encore plus dur pour vos entreprises. Nous, nous exportons 80% de nos produits.

2e secret de fabrication: une très grande flexibilité. Ces ouvriers adaptent leur temps de travail mais leur salaire reste le même. Ils ont un forfait à l'année. Si les commandes sont très fortes, ils travailleront 40H par semaine. Quand les commandes ralentissent, ils travaillent moins, 34H. Cette formule a convaincu les syndicats et les ouvriers.

Les salaires et les conditions de travail sont bonnes.

La 3e stratégie est surprenante: passer sous propriété étrangère. Land Rover vendue au groupe indien Tata, Bentley à Volkswagen, Mini Copper et Rolls Royce à BMW. Toute l'industrie a été vendue mais cela ne gêne personne pas même la reine Elizabeth quand elle visite les usines. La stratégie de perdre le contrôle de ses bijoux de famille peut paraître risquée.

Il y a 10 ans quand on a été rachetés par BMW, on voulait savoir si l'identité britannique de Rolls Royce serait conservée. Aujourd'hui, notre produit est bien britannique. C'est fabriqué en Grande-Bretagne par des Britanniques. Le fait que nos propriétaires soient allemands est insignifiant.

Signe que la reprise économique est bien là, les ventes ont bondi de 10% au Royaume-Uni.

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