GPA et PMA : l'embarras au gouvernement
La réaction de Jean-Luc Mélenchon. Il estime que "la gauche est trompée alors que la droite est cajolée" Dans un instant on va retrouver Jeff Wittenberg à l'Elysée. De quoi parle-t-on précisément? La PMA, la procréation médicalement assistée pour tous, et les mères-porteuses avaient-elles vraiment une chance de voir le jour.
L'ambiguïté date de la campagne électorale. A l'époque, le président Hollande est interviewé dans un magazine gay. S'il se déclare clairement hostile a la gestation pour autrui, à savoir les mère porteuses, il précise, en revanche, être favorable à la procréation médidalement assistée pour les couples de lesbiennes, mais nulle trace de la PMA. Le parlement est souverain.
Une déclaration qui, loin de lever l'ambiguïté, la conforte. Nous sommes alors en plein débat sur le texte du mariage pour tous. Les opposants sont dans la rue et le président de la République est encore sommé de s'expliquer sur le contenu de cette loi, mais entretient toujours le flou.
Ca, ce n'est pas dans le texte. C'est renvoyé au Comité national d'éthique qui va donner un avis à la fin d'année et donc, cette question n'est pas intégrée dans le texte.
Les experts du Comité d'éthique tardent à se prononcer. Leur avis initialement prévu en octobre 2013, a été opportunément repoussé à 2014, puis 2015.
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